Un gameplay dans la lignée de ses prédécesseurs
Avec les deux premiers opus, les équipes de Realtime Worlds et Ruffian Games posaient les bases d’un open-world comparable à ceux de la saga Grand Theft Auto. La vue à la troisième personne, le pilotage des véhicules et le système de tirs sont autant de fondamentaux que l’on retrouve dans Crackdown 3.
Étant donné que vous incarnez un personnage génétiquement modifié, vous disposez de capacités hors du commun pour évoluer sur l’île de New Providence. Le dash aérien ou le double saut permettent d’appréhender différemment l’environnement afin de rendre les fusillades plus fun. Ici, ce n’est pas l’aspect tactique qui compte, mais la possibilité d’utiliser les lieux comme un atout lors des affrontements.
Un environnement entièrement destructible (ou presque)
La grande nouveauté de cet opus est d’utiliser le Cloud Computing. Présentée par Microsoft Studios, cette technologie permet de détruire l’ensemble des bâtiments du jeu. Concrètement, cela améliore la modélisation et son temps d’affichage à l’écran. Le moteur graphique se veut plus réactif et stable. De plus, l’usage de serveurs dédiés veille à la fluidité du titre.
Si cet aspect est au centre des principales innovations de Crackdown 3, il a fait l’objet d’une concertation soutenue de la part des quatre équipes de développement. Parmi elles, figure Sumo Digital, responsable de Little Big Planet 3, Disney Infinity 3.0 et Dead Island 2. On regrette néanmoins que cette évolution notable concerne uniquement le multijoueur et non la campagne solo.
Une durée de vie à la hauteur de ses ambitions technologiques ?
Dans cette logique, le contenu sera principalement axé sur l’expérience en ligne. Le troisième volet de Crackdown prévoit des affrontements jusqu’à dix participants répartis en deux équipes. L’environnement vertical se distingue par une approche différente puisque le danger peut survenir de n’importe quelle direction. Exception faite du classique « Battle Royale », plusieurs modes sont au rendez-vous. À noter l’absence de microtransactions. En ce qui concerne la campagne solo, elle dispose d’un système de coopération en local et propose une durée de vie approximative de quinze heures de jeu.
Un contexte futuriste pour faciliter l’immersion du joueur
S’il est un parfait représentant des jeux d’action et des TPS actuels, Crackdown est également réputé pour son contexte d’anticipation. L’intrigue peut paraître secondaire, il n’en demeure pas moins une tonalité futuriste appréciée pour poser les bases d’une ambiance singulière. Avec Crackdown 3, on évolue entre les clans de la pègre locale et une multinationale dénommée Terranova Worldwide. Leurs agissements sont autant de prétextes pour que l’Agence y mette fin. Cela sans compter la présence d’un volcan sur l’île qui risque d’entrer en éruption…