Les langues étrangères vous passionnent et vous aimeriez en faire votre métier, mais vous ne voulez pas devenir prof. Avez-vous pensé à vous lancer dans une carrière de traducteur ou d’interprète ? Si vous aimez écrire, communiquer et que vous avez le goût du challenge, ces métiers pourraient bien vous intéresser… Dans une société ou les échanges internationaux (culturels, économiques, politiques) sont toujours plus importants, les métiers des langues ont un rôle majeur à jouer. Découvrez ici les différences entre ces deux professions, et les formations qui permettent d’y accéder !
Deux métiers bien différents
On a souvent tendance à confondre les métiers de traducteur et d’interprète. Pourtant, même s’ils ont des points communs, ils sont très différents. En effet, alors que le métier de traducteur est focalisé sur l’écrit, celui d’interprète est surtout tourné vers l’oral. Et cette différence n’est pas un détail, puisqu’elle implique que ces professions ont bien deux approches de la langue distinctes.
Ainsi, l’interprète doit être capable de traduire un discours en direct. Sa compréhension de la langue parlée doit donc être irréprochable. Il doit être particulièrement rapide, juste et précis dans sa traduction. Ces qualités sont également cruciales pour le traducteur, qui retranscrit un texte (technique ou littéraire) dans sa langue. Cependant, son travail de traduction à l’écrit s’étale sur un temps beaucoup plus long, et nécessite avant tout d’excellentes capacités rédactionnelles.
Quelles formations pour y arriver ?
Les formations pour devenir interprète ou traducteur ne sont donc pas les mêmes, mais dans les deux cas, les choses se jouent souvent à partir du niveau Bac +3. Les Licences LEA et LLCE peuvent ainsi être une bonne base pour se diriger vers ces métiers, mais elles ne suffisent pas à obtenir un niveau d’expertise.
Pour accéder au métier d’interprète, il est d’ailleurs souvent nécessaire d’avoir obtenu une licence dans un domaine de compétences spécifique. L’interprète sera ainsi spécialisé dans le droit, les relations internationales, les sciences etc., avant d’entamer un Master pro ou un diplôme d’interprète à l’ESIT, l’ISIT (Paris), l’ITRI (Strasbourg), ou encore l’INALCO (Paris) pour les langues orientales.
L’ESIT, l’ISIT et l’INALCO offrent également des Masters spécialisés en traduction, mais il est tout à fait possible de se former dans d’autres établissements. Les universités de Grenoble, Strasbourg, Nanterre, Lille et Lyon proposent ainsi des Masters pro de traduction, qui peuvent mener à la recherche, à la traduction technique ou bien à la traduction littéraire, même si les places sont plus limitées dans cette branche.
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