Une génération connectée
Une des facettes les plus visibles de cette génération est son côté très connecté : en effet, tous ont toujours connu une forte présence d'Internet et de l'informatique. Cela se répercute sur les nouveaux types de métiers qu'ils seront amenés à occuper, notamment toute la palette de postes dans l'informatique avec des développeurs, des community managers ou encore des growth hacker. Mais aussi dans une façon d'appréhender le travail, car ils se lassent plus rapidement et des cycles d'apprentissage plus courts sont nécessaires.
Des profils polyvalents et adaptables
Face à l'évolution des métiers du numérique, à l'incertitude des postes et à la difficulté d'obtenir un CDI, les jeunes de la génération Z ont dû se résoudre à développer de fortes capacités d'adaptation. Véritables caméléons, ils sont parfois qualifiés de slashers, cumulant de nombreux métiers en un, comme blogueur / rédacteur / entrepreneur par exemple. Ces profils sont une force pour les entreprises, mais ces dernières doivent apprendre à canaliser ce flux d'énergie qui peut être un peu trop éparpillé s'il n'est pas contenu et orienté vers des objectifs précis.
Une volonté d'indépendance
Pour une grande partie des jeunes diplômés de la génération Z, les ambitions et les objectifs ont changé. En effet, alors qu'il y a encore une dizaine d'années, intégrer un grand groupe était une réussite avec une stabilité assurée, aujourd'hui les jeunes diplômés préfèrent parfois gagner moins mais s'épanouir davantage dans une start-up. Ils recherchent ainsi des métiers nouveaux et excitants, dans lesquels ils peuvent avoir des responsabilités et une certaine indépendance, qu'ils mettraient des années à obtenir dans une grande entreprise. Enfin, pour nombre d'entre eux, le plus important n'est pas forcément une carrière bien définie ou un salaire mirobolant, mais plutôt le fait d'être heureux au travail, et de s'accomplir véritablement.