Les 11 et 12 décembre derniers, le Climate Finance présenter des solutions économiques et financières pour atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris Day et le One Planet Summit avaient lieu à Paris. Le but de ces deux sommets était notamment de présenter des solutions économiques et financières pour atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris (accord sur le climat signé le 22 avril 2016). Face aux défis environnementaux, les entreprises et les particuliers ont ainsi été appelés à investir dans une nouvelle branche de la finance, encore fragile et en développement : la finance verte. Mais quels rôles l’économie et la finance ont-elles vraiment à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique ? Comment la finance verte va-t-elle continuer à se développer ?
L’écologie, un nouveau facteur économique
Depuis quelques années, les économistes et les différents acteurs du monde de la finance ont commencé à prendre la mesure de l’impact que les enjeux environnementaux pourraient avoir sur l’économie. Les opportunités financières créées par l’essor d’une économie écologique (emplois verts, projets écologiques) a alors permis le développement d’une finance verte.
De plus en plus d’argent a ainsi été investi dans les green bonds, des obligations vertes ayant pour but de financer des projets écologiques et de développement durable. Si en matière d’écologie chaque petit geste compte, on imagine facilement comment d’importants investissements financiers pourraient rapidement changer la donne. L’économie semble donc avoir un rôle important à jouer dans la lutte contre le changement climatique.
Quel avenir pour la finance verte ?
Compte tenu des grands chantiers écologiques qui nous attendent si l’on souhaite atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris, la finance verte devrait continuer à prendre de l’ampleur. En effet, rénovation de bâtiments, énergies renouvelables, transports en commun et écologiques, sont autant de domaines qui devraient créer de l’emploi dans les années à venir. Et ainsi permettre le développement d’une économie verte.
Mais pour inciter les entreprises et les particuliers à investir de façon plus massive dans les projets écologiques que dans les énergies fossiles et les industries polluantes, il faudra avant tout que la finance verte soit plus contrôlée. Les green bonds devraient ainsi être labellisés au niveau international pour garantir plus de sécurité. De cette manière, leur origine serait plus fiable, et ils ne pourraient pas servir au greenwashing des entreprises. Cela devrait permettre de construire leur crédibilité, et attirer plus d’investisseurs.
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