Data scientist, c’est le métier à la mode dans le monde du digital. Erigés par certains comme les futurs « rois du monde », les data scientists occupent l’esprit de tous les dirigeants d’entreprise en mal de services innovants. Véritables poules aux œufs d’or, les meilleurs affichent un salaire à six chiffres et les débutants commencent souvent aux alentours de 60 000 euros annuels. Et pour cause : pour les entreprises, le manque à gagner généré par le flux de données est gigantesque. Davantage lorsqu’on sait que le marché du Big Data connaît une croissance annuelle de plus de 30 %, et générait déjà en 2016 plus de 28 milliards de dollars à l’échelle du globe.
En quoi consiste le métier ?
Analyser, exploiter et croiser les données sont les missions principales du data scientist. L’objectif : mieux connaître ses clients afin de leur proposer un service au plus proche de leurs besoins et de leurs attentes. Autrement dit, la base du marketing ! Et la stratégie peut aller plus loin dans l’anticipation des potentiels futurs désirs des clients, avec l’analyse des comportements humains dans leur mode de consommation.
Pour réaliser au mieux ces missions, le data scientist doit rester alerte, et doit savoir identifier les failles marketing de son entreprise pour faire évoluer ses services. Concrètement, cela signifie qu’il doit avoir un goût prononcé pour les tableaux Excel, adorer les graphiques, les statistiques, et bien sûr entretenir la flamme d’un amour inconditionnel pour les chiffres.
Une formation d’ingénieur
Quelque part entre un scientifique des données, un business développeur et un ingénieur informatique, le data scientist possède des compétences très spécifiques. Mathématiques appliquées, modélisation des données, programmation, compréhension des enjeux commerciaux sont les compétences qu’il doit maîtriser pour lire l’avenir de son entreprise comme dans une boule de cristal.
La formation la plus adaptée pour accéder à ce métier d’élite se trouve certainement au cœur des cursus d’ingénieurs. Le futur data scientist devra alors entreprendre des études (d’un niveau minimum Bac +4) au sein des organismes de formation les plus prestigieux, tels que Polytech à Lille (59) ou à Grenoble (38), l’Ecole polytechnique à Palaiseau (91), Normale Sup’ à Lyon (69), ou encore HEC/IBM et Les Mines à Paris (75).
Une voie très prometteuse
Encore méconnu, le data scientist est pourtant en passe d’être l’un des profils les plus recherchés par les entreprises. Loin de n’être qu’un analyste de données, il accompagne la transformation digitale des entreprises. Au point que la France prévoit de créer 130 000 emplois dans ce secteur selon le plan Big Data, et l’Europe se dit prête à former 3 millions de data scientists dans les années à venir.
Un métier d’avenir, donc, mais encore difficile à dénicher pour les entreprises qui attendent avec impatience la nouvelle génération. Reste à poser la question de « la responsabilité des algorithmes », ou comment former les jeunes data scientists à adopter une approche « éthique » de l’exploitation des données.
Plus d’informations sur digiSchool : Qu'est-ce qu'un Data Scientist ?