1. Opérer un tour d’horizon des entreprises à cibler
Il s’agit de vous constituer une sorte de base de données que vous peaufinerez ensuite. Ratissez large pour ne fermer aucune fenêtre. Tentez de détecter les besoins de chaque entreprise pour ajuster votre profil.
Le conseil en plus : attelez-vous à tous les domaines d’investigation possibles (recherches Google, veille et participation à des groupes de discussion sur les réseaux sociaux, discussions auprès de votre entourage,…). Tous les moyens sont bons.
2. Dresser une « short list » pour mieux postuler
Sélectionnez les entreprises correspondant au mieux à vos attentes et vos compétences. En resserrant votre recherche, il s’agit de trouver le nom du destinataire de votre candidature, de décrypter l’organisation interne de l’entreprise ciblée, et de vous positionner sur ses projets à venir.
Le conseil en plus : au delà de certains critères objectifs, il est parfois difficile d’opérer un tri. La meilleure solution est de définir en amont vos conditions : situation géographique, environnement de travail, salaire, etc.
3. Apprendre à vous connaître
Une candidature spontanée doit témoigner d’un véritable engagement de votre part. Pensez que l’entreprise ignore encore qu’elle a besoin de vous. Pour mettre toutes les chances de votre côté, listez vos compétences, vos atouts, les contours de votre projet professionnel.
Le conseil en plus : passage obligé, ce bilan va vous inspirer et vous aider à la rédaction prochaine de votre lettre de candidature… Pratique !
4. Adapter CV et lettre de motivation
Quel que soit votre type de CV et même si la trame de votre lettre de candidature reste commune, il faut du sur-mesure pour chaque entreprise. Une candidature spontanée impersonnelle équivaut à un coup d’épée dans l’eau : c’est le râteau assuré. Ces deux documents doivent témoigner de la pertinence et de l’adéquation de votre projet professionnel avec les besoins de l’entreprise.
Le conseil en plus : valorisez votre intérêt pour cet employeur en mettant en avant vos recherches, et votre connaissance du secteur. Citer un article paru récemment dans la presse peut être judicieux par exemple.
5. Relancer l’entreprise visée
Vous n’avez pas parcouru tout ce chemin pour baisser les bras. Faute de réponse, dans les deux semaines qui suivent votre candidature, il va falloir oser contacter l’entreprise pour une petite piqûre de rappel (en vous y rendant directement, par mail ou par téléphone).
Le conseil en plus : une relance se prépare. Définissez en amont le discours que vous souhaitez adopter. Prévoyez d’ouvrir le débat pour tenter de comprendre les rouages de l’entreprise et profitez-en – si votre contact est bon – pour qu’on vous explique comment parfaire votre profil.
De demandeur d’emploi vous êtes devenu chasseur de poste. Cette démarche proactive ne peut qu’être bénéfique : vous étendez votre réseaux, ajustez vos instruments de candidatures et montrez que vous êtes déterminé à trouver le job de vos rêves. Vous avez tout à y gagner. Avec surtout (peut-être) un job à la clé.