Si vous n’avez pas encore vu la saison 6 de « Black Mirror », vous pourriez ne pas comprendre ce nouveau coup de communication de la part de Netflix. Dans son premier épisode « Joan est horrible », une femme ordinaire découvre que son image et son quotidien ont été adaptés par un service de streaming mondial, « Streamberry », en un drame télévisé.
Quelques jours après la sortie de cette nouvelle saison, Netflix s’était renommé en « Streamberry » et a proposé une nouvelle plateforme fictive proposant aux abonnés de s’y inscrire afin d’avoir son propre personnage comme dans l’épisode. Seulement, afin de pouvoir accéder à cette plateforme, l’utilisateur devait nécessairement télécharger une photo de lui et devait consentir à ce que Netflix l’utilise pour sa campagne de marketing. Jusqu’ici tout allait bien sauf que ce week-end des affiches de certains abonnés ont été publiés dans les rues d’Angleterre.
Matt Is Awful, now streaming in Manchester. #YouAreAwful https://t.co/CNI8h5jVyO pic.twitter.com/8BPlj7Ulqv
— Black Mirror (@blackmirror) June 22, 2023
« Black Mirror » dans la vraie vie
C’est sur des panneaux publicitaires de Birmingham que Netflix a commencé son nouveau coup de communication. Les passants ont donc pu voir sur ces panneaux le visage de fans avec une inscription reprenant le « Joan est horrible » mais avec leurs noms. Ces mêmes personnes qui ont accepté les conditions d’utilisation lors de leurs inscriptions sur « Streamberry ».
Parmi toutes ces personnes, Gareth Clarke, un jeune londonien qui a eu la surprise de se retrouver sur un panneau publicitaire. Interrogé par BFM, Gareth explique que c’était surprenant mais pas totalement inattendu : « Je croyais que c’était une case à cocher, comme la plupart des autres cases pour accepter les termes et conditions ». Une bonne leçon et surtout une excellente façon de vendre la série phare du moment !
Shahab Is Awful, now streaming in Birmingham. #YouAreAwful https://t.co/URh5GhxGik pic.twitter.com/1hAUyXgfjT
— Black Mirror (@blackmirror) June 22, 2023