Au cinéma le 18 juin, "28 ans plus tard" marque le retour de Danny Boyle derrière la caméra, plus de vingt ans après "28 jours plus tard". Au micro d’NRJ, le réalisateur britannique explique ce qui l’a poussé à replonger dans cet univers post-apocalyptique : "Ce qu’il y a de bien dans le fait de revenir avec cette idée de 28 ans… c’est qu’il faut commencer à réfléchir : comment les gens ordinaires auraient-ils survécu ?"
Le film suit des survivants reclus derrière une chaussée submersible, protégés par des barricades, vivant en autosuffisance. Mais si l’humanité s’est adaptée, le virus aussi. "Nous savons, grâce au Covid, que les virus évoluent. Ils changent, ils mutent pour survivre et se propager", explique Danny Boyle.
Et les infectés d’origine, eux, ne sont plus tout à fait les mêmes : "parce que les personnes infectées à l’origine allaient s’épuiser. Ils dépensent tellement d’énergie que, s’ils ne se nourrissent pas, ils mourront de faim très rapidement, ce que beaucoup d’entre eux font. Mais il y en a d’autres qui apprennent à chasser."
Vidéo : Jodie Comer et Aaron Taylor-Johnson pour NRJ
Du maquillage extrême pour une immersion totale
Dans les rôles principaux, Aaron Taylor-Johnson (Jamie) et Jodie Comer (Isla) ont été bluffés par le travail physique des acteurs incarnant les infectés : "Ce que vous voyez à l’écran, c’est exactement ce qu’ils avaient l’air d’être en vrai. Il n’y a pas vraiment d’effets spéciaux. Ce sont des prothèses et du maquillage."
"À un moment, un des acteurs avait les yeux complètement cousus, il ne voyait rien", ajoute l'interprète d'Isla. Des heures de préparation donc, qui ont parfois duré jusqu’à "six heures et demie". "Certains se levaient à 3h du matin", se souvient l’acteur impressionné.
Une interview de Bertrand Lesguillons