Le 3 mars 2017, les joueurs du monde entier se tourneront vers la nouvelle épopée de Link avec différentes attentes, mais une seule en commun : qu'elle soit mémorable.
Depuis 1986, Nintendo a toujours accompli cet exploit, parfois haut la main (A Link to the Past), parfois avec plus de difficulté, mais avec le respect quand même (The Adventure of Link). Breath of the Wild est d'autant plus symbolique qu'il conclue une génération de consoles et en débute une autre, comme Twilight Princess avant lui. Et pour marquer le coup, son producteur Eiji Aonuma a choisi de moderniser la formule, tout en retournant à la case départ.

Une aventure à la carte
Les plus jeunes ne le savent sans doute pas, mais la saga The Legend of Zelda n'a pas toujours été cette série linéaire qui nécessite de passer par un premier donjon pour récupérer l'objet qui permet d'accéder au deuxième donjon, et ainsi de suite jusqu'au boss de fin.
C'est un jeu qui, à ses débuts, laissait le joueur libre d'avancer comme il le souhaitait. En grossissant le trait, c'était l'avant The Elder Scrolls V : Skyrim (tous les TES en fait, mais autant citer le plus populaire aujourd'hui). Et c'est sur cette base que Nintendo a choisi de revenir pour Breath of the Wild. Tout en intégrant tout ce qui fait le charme d'un jeu bac à sable moderne.
Vous allez donc escalader une montagne, grimper aux arbres, les scier aussi pour récupérer du bois. Avec ce bois, vous allez taper une cible, ou enflammer le bâton pour allumer des choses, un feu de camp par exemple. Et ce feu de camp servira à cuir de la nourriture trouvée au gré de votre exploration.
Link devra s'improviser un équipement de fortune en fouillant l'ennemi ou le décor. Un couvercle en bois solide servira ainsi de bouclier temporaire, avant d'être détruit sous le poids des attaques adverses.
Récompenser les curieux
Il y a un sentiment de liberté réel qui peut dérouter les novices, ceux qui préfèrent suivre une flèche sur la carte. Mais Nintendo applique certaines règles du cahier des charges de la bonne aventure.
Notamment avec l'emploi de la tablette Sheikah qui permet aux joueurs de noter toutes ses quêtes en cours, ses crafts disponibles, ou tout simplement de jeter un coup d’œil à la carte et d'y ajouter des notifications.
Notre inquiétude de départ s'est aussi envolée avec le récent trailer qui a confirmé la présence de villages, de PNJs (personnages non joueurs) avec qui discuter, et de la princesse Zelda.
D'ailleurs, pour la première fois dans l'histoire de la série, les cinématiques sont doublées (et en français chez nous). Il s'agit donc d'une aventure qui cible les aventuriers et les curieux, plus que les joueurs assistés. Mais qui n'oublie jamais le confort de jeu et ce que l'on attend d'une production moderne.


Prise en main sur Switch
Lors de notre première prise en main avec la Nintendo Switch, nous avons pu essayer évidemment le jeu et le confort est presque total.
Presque, car en dépit d'un nombre impressionnant de raccourcis possibles sur le pad Switch, Nintendo a misé sur une ergonomie peu pratique. Ainsi, lors d'un saut suivi d'une attaque, le joueur a tendance à s'écarteler les doigts pour atteindre la touche X puis B. Et lors d'un changement d'arme (à l'aide des boutons nichés sous le stick gauche), il lâche carrément la direction en plein combat !
La démo ne permettait pas de reconfigurer nos touches, mais on espère pouvoir placer tout bêtement le saut sur B et l'attaque sur Y, et pourquoi pas l'équipement sur des gâchettes pour un confort total.
Quoi qu'il en soit, le rendez-vous est pris dans quelques jours (le 3 mars, jour de la sortie de la Nintendo Switch) pour découvrir les nouvelles aventures de Link, et ses deux fins alternatives !
Sachez pour finir, que Eiji Aonuma a sous-entendu qu'il ne s'agira pas du seul jeu Zelda de la génération Switch. Vu le pad, on peut déjà miser sur le très espéré Skyward Sword HD, mais aussi une aventure inédite, puisqu'il souhaite créer un jeu qui utiliserait toutes les fonctionnalités de la console. Alors, on guette !