Yseult
Yseult fait partie des stars françaises qui abordent dans ses musiques l’estime de soi. Dans son tout premier single à succès, «Corps», elle interprète ces paroles lourdes de sens : «Le regard des gens j'en n'ai que faire, qui sont-ils pour me juger ? (...) J'ai ces bruits dans ma tête, j'aimerais que ça cesse, mais en vain.»
La mélodie et le texte si justes de la chanteuse ont parlé à de nombreux auditeurs. Seulement un mois après la sortie du clip de «Corps», la vidéo a été visionnée plus d’un million de fois sur YouTube! Un exploit qu’Yseult a fêté sur Instagram avec un challenge, le «Ycorpschallenge», repris par des centaines d’abonnés.
La chanteuse, révélée dans la Nouvelle Star en 2014, a dû passer par un long chemin et de nombreuses épreuves avant de s’accepter telle qu’elle est. «Mon corps est mon outil. Je me souviens de ce que je ressentais dans mon corps et la façon dont je parlais de mon corps avec dégout et rancœur, beaucoup de rancœur. Aujourd’hui, avec un peu plus de travail de fond sur moi-même, j’ai appris à l’aimer et à le haïr; j’ai appris à accepter cette dualité. Tu dois te détester pour t’aimer.», a-t-elle révélé récemment dans les colonnes de Vogue.
Malgré ses confessions et ses posts où elle montre son corps, Yseult ne se revendique pas pour autant icône du mouvement body positive. «J’aimerais que l’on arrête de me remettre à ma couleur de peau, à ma grosseur, à mon corps... Je suis juste une fille de 25 ans qui fait de la musique.», déclare l’artiste sur Instagram.
Rihanna
Rihanna a toujours prôné les valeurs de confiance en soi et d’inclusivité. Elle s’est totalement impliquée dans le mouvement body positive avec sa marque de lingerie «Savage x Fenty», qui habille toutes les femmes. Elle est allée encore plus loin en engageant des modèles masculins de toutes tailles pour présenter ses récents produits. Riri a ainsi souhaité mettre en avant les hommes plus-size qui sont encore trop peu vus dans les médias.
Une chose est sûre, le corps parfait ne veut rien dire pour Rihanna: «Si on veut des fesses, alors il faut être prête à avoir de ventre», déclare-t-elle dans une interview pour Vogue.
Lizzo
Lizzo milite pour une plus grande représentation de la diversité des corps afin qu’elle soit enfin célébrée. Grande figure du body positive, la chanteuse dénonce régulièrement la grossophobie sur internet et appelle ses fans à s’accepter tels qu’ils sont.
L’interprète de «Juice» fait également passer des messages d’inclusivité en chanson. Le clip du titre «Fitness», par exemple, met en avant tous les corps féminins avec l’apparition de femmes de toutes formes et tailles. Elle invite ses fans à écouter ce qu’ils ressentent au lieu de se regarder d’un point de vue uniquement masculin. Lizzo a d’ailleurs donné comme surnom à cette chanson : la «déclaration d’indépendance face aux conneries».
Sam Smith
L’acceptation de soi ne concerne pas forcément que les femmes. Sam Smith souhaite en faire un sujet qui concerne toutes les identités sexuelles. En 2018, le chanteur a partagé une photo de lui torse-nu sur Twitter alors qu’il était en vacances. Le cliché a pour légende une phrase visant à encourager ses abonnés à se faire plus confiance. «Ça fait tellement du bien d’enlever mon haut en vacances. J’ai passé toute ma vie à cacher mon corps du soleil. L’année dernière ma peau a été imprégnée de cette LUMIERE.»
Sam Smith n’a jamais caché son combat avec son poids et son estime de soi. Pour lui, c’est une bataille sans fin. «Aimons nos corps inconsistants. Regardez-vous dans ce miroir et prenez une douche plein de gentillesse pour Noël. Soyez super doux. C’est un combat quotidien pour moi. Vous n’êtes pas seul.», avait déclaré l’interprète de «Too Good at Goodbyes» sur Instagram.
Beyoncé
«Flawless», «Pretty Hurts», «Don’t Hurt Yourself»… Beyoncé, fervente féministe, encourage le body positive dans la plupart de ses hits. Elle plaide pour la beauté naturelle et met en avant les formes généreuses et arrondies également dans ses interviews.
Queen B demande également à ses fans d’être plus bienveillants envers leurs corps. Une expérience qu’elle tente de réaliser depuis la naissance de ses jumeaux, Rumi et Sir, en juin 2017. La superstar avoue avoir eu « besoin de temps » pour récupérer de la césarienne. « Lors de ma convalescence, j’ai appris à m’aimer moi-même et à prendre soin de moi, m’acceptant avec mes formes rondes. J’ai accepté ce que mon corps voulait être.», a-t-elle expliqué dans les colonnes de Vogue.
Dans une édition du magazine parue en 2018, l’interprète de «Pretty Hurts» a même posé sans maquillage ou encore extensions capillaires. Le message est clair: «Je pense qu’il est important pour les femmes et les hommes de voir et d’apprécier la beauté des corps naturels».