La présentation hors compétition, lundi 22 mai, de « The Idol », la série sulfureuse avec The Weeknd et Lily-Rose Depp a fait l’effet d’un coup de fouet. Pilotée par le créateur de « Euphoria», Sam Levinson, elle décrit de façon très crue la relation entre une star de la pop déchue et son futur gourou rédempteur auto-proclamé. Verdict ? Les premières critiques sont plutôt acerbes.
Variety dénonce « un amas de clichés inspirés par du porno », tandis que Renan Cros, rédacteur en chef du Cercle Séries parle d’un show « plutôt prenant quand c'est un vrai/faux biopic cruel de Britney Spears, vraiment ridicule et gênant quand ça se transforme en 50 nuances de Grey: Popstar édition. 2 épisodes et déjà ça tourne en rond... Mais la performance de Lily Rose est balèze ». De son côté, Vanity Fair y voit un « fantasme masculin sordide ». Rien que ça.
Les principaux intéressés répondent
Lors de la conférence de presse réunissant l’équipe du film l’inquiétude n’était cependant pas au rendez-vous, à l’image du réalisateur Sam Levinson. « Nous savons que notre show est là pour provoquer » reconnait-il, en justifiant que l’accumulation de scènes sexuelles pointe une société occidentale ultra-sexualisée où l’influence de la pornographie est très importante. « Alors oui, nous avons reflété cet état, même s’il peut vous sembler qu’on va trop loin. » Le reste du casting était également là pour rassurer. « Il faut voir "The Idol" comme un conte de fées, certes sombre, mais comme un conte de fées », a ainsi déclaré Abel Tesfaye, alias the Weeknd.
Quant au tournage, décrit comme « chaotique » et problématique par le magazine Rolling Stone, il a reçu le soutien de l'actrice principale, Lily-Rose Depp. « Il y avait des coordinateurs d’intimité pour les scènes sexuelles, confirme-t-elle, quand le magazine laissait croire le contraire. Et de toute façon, je ne l’ai pas du tout vécu comme ça. » Il ne reste donc plus qu’à vous faire votre propre avis, le 5 juin prochain sur Prime Video.