Véritable succès sur Netflix, la série « Tapie », sorti ce mercredi 13 septembre, retrace le destin romanesque du célèbre personnage public. De chanteur à businessman, de ministre à prisonnier, Bernard Tapie a tout connu. De ses réussites à ses échecs, Laurent Lafitte se glisse à merveille dans la peau de cet homme aux mille vies. Sur la Toile, les spectateurs semblent unanimes. L’acteur réussi avec brio cette interprétation. Mais comment a-t-il travaillé son rôle ? On vous raconte.
Le jeu de Joaquin Phoenix comme inspiration
Durant la promotion de la mini-série, l’acteur a fait de nombreuses révélations sur ses inspirations, la manière dont il a pensé ce rôle-titre et les transformations physiques qu’il a dû subir. Pour lui, une bonne incarnation, ce n’est pas faire du « copier-coller » ou du « miménitisme ». « Pour moi, l’incarnation ultime, c’est Joaquin Phoenix dans "Walk the Line". Il est dans une évocation physique de Johnny Cash, et en même temps il ne devient pas son sosie. Il ne disparait jamais complètement dans le personnage. Ça, j’aime bien, parce qu’à partir du moment où c’est installé, après, on oublie cette espèce de pari de la ressemblance absolue et on est juste dans la vie du bonhomme et dans l’interprétation qu’en fait l’acteur », a-t-il expliqué au micro de Konbini.
Alors que la mini-série s’est tournée de mars à l’été 2022, Laurent Lafitte a également fait un véritable travail d’archives et a fait confiance à son interprétation. « Pendant le développement de la série, j’ai lu sur son parcours, des articles, des biographies, mais plus pour pouvoir suivre l’évolution de l’écriture. Et pour l’interprétation, (…) j'ai décidé avec Tristan Séguéla que j’allais faire mon Bernard Tapie qui est une espèce d’infusion de tout ce que j’ai pu emmagasiner en tant que spectateur de sa vie avec des rendez-vous physique incontournables : la coiffure, les costumes… Mais dans l’incarnation même, je n’ai pas du tout fait un travail qui serait un peu plus à l’américaine de ‘copier-coller’ », a-t-il confié à AlloCiné.
2h30 de maquillage par jour
Mais ce n’est pas tout. Pour y arriver, car « il fallait quand même que ça lui ressemble », Laurent Lafitte a dû se maquiller durant près de deux heures et demie par jour, porter une perruque et des prothèses, mais aussi perdre du poids. « On a presque tourné dans l’ordre, en tout cas, on a divisé en deux blocs. On a une interruption d’un mois entre les deux blocs pour que je puisse prendre du poids. Parce qu’il s’était un peu épaissi quand même, avec l’âge. Le maquillage, c’était entre deux heures et deux heures et demie, à peu près, justement parce qu’on n’est pas allés vers une ressemblance absolue. Là, toute, toute dernière partie, il y a plus de maquillage, dans la partie prison. C’est un moment où il s’était pas mal empâté, et moi je n’avais pas le temps de gagner du poids de cette manière-là », avait-il ajouté lors de son interview avec le média digital Konbini.
Pour découvrir la mini-série « Tapie », rendez-vous exclusivement sur Netflix. Prochainement, Laurent Lafitte sera à l'affiche de la nouvelle adaptation du Comte de Monte-Cristo au côté de Pierre Niney, Bastien Bouillon et Anaïs Demoustier.