Lors de sa tournée Racine Carrée, Stromae a dû être rapatrié d’urgence de République Démocratique du Congo. Pour se protéger du paludisme, il avait en réalité utilisé un médicament qui s’appelle le Lariam, et qui a bien failli lui être fatal.
Dans le documentaire Malaria Business qui sera diffusé sur France Ô le 29 novembre prochain, l’artiste raconte sa mésaventure. «J'ai subi des effets secondaires du Lariam.(...) J'étais stressé, j'étais épuisé. Tout prédisposé à péter un plomb, ça c'était sûr, mais l'accélérateur c'était le Lariam. Pendant les concerts, je ne m'en rendais pas compte, on n'a pas le recul. C'est de la paranoïa, c'est plein de trucs» explique-t-il dans un extrait.
Stromae, la descente aux enfers
Heureusement pour Stromae, il a pu compter sur l’aide de sa femme, Coralie Barbier, et son frère Luc Junior Tam pour s’en sortir. «Mon frère a eu le déclic. Il s'est rendu compte qu'il y avait un truc qui allait pas, a-t-il ajouté. Et je pense que s'il n'avait pas été là, je me serais sans doute suicidé cette nuit-là. Ça, c'est sûr. Je pèse bien mes mots quand je vous dis ça. S'il n'avait pas été là, je ne pense pas que je pourrais vous parler aujourd’hui.»
Encore récemment, Stromae confiait avoir des crises d’angoisse à cause de ce médicament, contre lequel des victimes se battent pour le faire interdire en France...
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