Ce n’est pas nouveau, depuis plusieurs mois maintenant, les Youtubeurs essayent de développer de plus en plus de concepts qui les font sortir de leurs zones de confort. Ainsi, on a pu retrouver le GP Explorer, une course de Formule 4 organisée par Squeezie, l’Eleven All Stars d'Amine, un match de foot dans un stade rempli, ou encore le futur projet fou d’Inoxtag : grimper le mont Everest. Dans ce contexte, il s'avère compliqué pour un vidéaste de continuer à faire des vidéos dans sa chambre ou son studio.
Squeezie est l'un des premiers à être sorti de sa zone de confort en essayant de proposer de nouveaux concepts presque tous les mois à ses abonnés. Le dernier en date : une vidéo « Essayer de ne pas rire » avec Maxenss et Joyca, ainsi que des abonnés, mais celle-ci n’a pas fait l’unanimité et le Youtubeur a profité d’un live sur sa chaîne Twitch pour répondre aux critiques : « Je continuerais évidemment les vidéos face-cam et les lives parce que j’ai besoin évidemment d’être seul aussi et de faire du contenu plus tranquille, détente, sans pression… Et aussi parler à la caméra, c’est comme ça que j’ai commencé YouTube donc je continuerai évidemment ».
Squeezie : « Avant, je me préoccupais trop des critiques »
A une époque où le « YouTube Game » semble changer, Squeezie poursuit : « A partir du moment où j’ai vu qu’il y a toujours une partie très petite des gens qui se plaignent quoi qu’il arrive. J’ai compris que cette partie, je l’écoutais beaucoup trop et qu'elle avait beaucoup trop d’impact sur mes choix. Là, je crois que je m’en fiche ». Selon le créateur de contenus, une vidéo peut être complètement différente d’une autre en raison du contexte dans lequel elle est tournée. « En fait, on est aussi dépendant de l’humeur des gens, des guests, du concept, d’un truc magique qui peut se passer ou pas lors d’un tournage donc forcément la qualité des vidéos n’est jamais la même, explique encore le Youtubeur. C’est dur de procurer les mêmes émotions sur toutes les vidéos ».
Si par le passé Squeezie attachait manifestement trop d'importance aux critiques, il semblerait aujourd'hui qu'il ait pris le recul nécessaire : « Il y a toujours un pourcentage de gens qui ne seront jamais contents et il faut juste réussir à ce que ça n’ait pas d’impact sur toi, ce que t’as envie de faire, en tant que créateur. Et je pense que c’est le challenge de tous les créateurs de contenus globalement ».