Ses fans attendaient ça depuis longtemps. Quatre ans après son dernier concert et un an après sa dernière performance télévisée (aux Oscars), Beyoncé a lancé, hier soir, son « Renaissance World Tour » à Stockholm. La reine du RnB a livré une performance qui a manifestement eu l’effet escompté sur le public impatient de la retrouver. « Je suis sans voix, c'était juste incroyable, extraordinaire », réagit Shane Barkey, une animatrice radio irlandaise. « Elle n'a pas fait de promotion pour son album, donc il y avait beaucoup d'attente sur ce qu'elle allait faire », souligne la jeune femme à la sortie du concert.
De nombreux fans étaient venus d'outre-Atlantique, des Etats-Unis beaucoup, mais aussi du Brésil, pour s'assurer d'être les premiers à découvrir la tournée. Evidemment, ils n’ont pas hésité à sortir les téléphones pour filmer la superproduction. On a ainsi pu voir de nombreuses images du show sensationnel sur les réseaux sociaux, comprenant un décor futuriste, de la pyrotechnie et des jets d’eau spectaculaires.
Des tubes en rafale
Pendant trois heures, Beyoncé a chanté 35 de ses plus grands tubes, « Drunk In Love », « Run the World (Girls) », « Crazy In Love » ou encore « Love On Top », ainsi qu’une reprise du titre « I’m Goin’ Down » (1994) de l’icône de la soul Mary J. Blige. Parmi les meilleurs moments, on notera l'instant où la chanteuse a lévité dans les airs, au milieu du public, tout en chantant sur un cheval à facettes.
Si l’on en croit les vidéos postées sur Twitter, Instagram et YouTube, Beyoncé a livré une performance vocale époustouflante, épaulée par une scénographie pharaonique et des chorégraphies oniriques avec une armée de danseurs.
Les robots mécaniques volent la vedette
Son public n’a pas boudé son plaisir devant cette prestation. La chanteuse a dansé avec des robots, changé sa robe de couleur grâce à des lampes UV et elle est même apparue en présentatrice télé et en tenue d’abeille pour le morceau « America has a problem ».
Un défilé de mode
Côté looks, Beyoncé a ébloui les fans présents, ce soir-là, avec des tenues imaginées (dont une combinaison graphique et ornée de cristaux) signées Alexander McQueen, Courrèges, Loewe, Coperni, Mugler, David Koma et Balmain. Il faut dire qu'au pays d'ABBA, l’interprète de « Cuff It » ne pouvait faire l'impasse sur les paillettes, les perles et les grands créateurs.
Avec encore 53 concerts à venir, le Renaissance World Tour pourrait bien nous offrir d'autres tenues mémorables. La Reine des abeilles n'a pas fini de faire trembler la ruche. Elle passera par la France pour deux dates, le 26 mai prochain à Paris et le 11 juin à Marseille.