Il est de plus en plus demandé mais qu’est-ce que le rapport d’étonnement et dans quels buts est-il rédigé ? Les entreprises sont nombreuses à demander à leurs salariés nouvellement arrivés un rapport d’étonnement quelques semaines, ou quelques mois après leur embauche, la durée varie selon les sociétés. Il permet d’apporter un regard neuf sur cette culture d’entreprise si chère aux dirigeants, cet « esprit corporate » dont on vante souvent les mérites.
Ainsi, les procédures, l’organisation, l’ambiance générale, la circulation des informations, le partage des compétences, la stratégie générale sont autant de paramètres qui nécessitent des améliorations permanentes.
Les jeunes se retrouvent au cœur du dialogue intergénérationnel de l’entreprise.
Un rapport soigné et constructif
Le rôle du nouvel arrivé est alors de faire part de ses premières impressions au sein de l’équipe. Le rapport peut être soit orienté avec des thématiques bien précises à aborder, soit libre et c’est alors au petit nouveau d’organiser sa critique, et ainsi de bien s’intégrer dans sa nouvelle entreprise.
Cependant il ne faut pas oublier que ce rapport d’étonnement est à destination de ses supérieurs hiérarchiques, à savoir d’un tuteur en cas de stage, d’un manager, ou encore d’un responsable RH. Il faut donc être capable d’émettre des idées positives et des critiques constructives. Il est nécessaire, après avoir observé et intégré ce qui étonne, de prendre du recul avant de rédiger un tel rapport. Si le nouveau salarié est trop négatif et déjà désabusé, l’échange ne peut s’avérer fructueux.
Enfin, il peut être important de rédiger une partie de ce rapport pour soi-même. En effet, durant cette période d’approche où le nouveau salarié fait « l’éponge », il peut s’avérer bon d’écrire ses intuitions sur telle personne ou telle situation, pour ne pas oublier une fois « la tête dans le guidon » ce que l’on a ressenti en première impression.
Un tel rapport s’inscrit dans la volonté des jeunes d’être heureux au travail.