Il est souvent compliqué de négocier son salaire, notamment en début de carrière quand le jeune actif manque de références et d’expérience en la matière. Alors que l’employeur potentiel voit le prix d’un collaborateur junior, le jeune actif mise, lui, sur le début de son indépendance financière et sur ce qu’il va (enfin) se payer seul. Comment s’y prendre pour accorder votre discours à celui du recruteur ?
Se renseigner en amont
Il ne s’agit pas seulement de prendre des informations sur l’entreprise dans laquelle vous postulez et sur les tarifs qu’elle pratique, mais bien d’avoir une vision plus large sur le marché en général et de votre branche en particulier. Il ne sert à rien d’être trop gourmand : l’employeur y verra la plupart du temps un côté capricieux et enfant gâté, un cliché qui colle à la génération Y.
En revanche, si vous avez contacté les anciens de votre école, vos camarades de promo, voire de potentiels collègues et que votre proposition est réfléchie, montrez-vous sûrs de vous en annonçant la fourchette que vous demandez, mais uniquement quand le recruteur vous posera la question.
Savoir valoriser ses expériences
Il est bien rare qu’un jeune actif se lance dans le monde professionnel sans avoir jamais travaillé. Que ce soit un job d’été, un apprentissage ou un stage, il ne faut pas hésiter à décortiquer cette expérience pour montrer au recruteur que vous avez des qualités qu’il requiert pour le poste proposé.
Négocier les « périphériques » de rémunération
Outre la part fixe du salaire, il existe d’autres leviers de rémunération tels que le 13e mois, les jours de RTT, les tickets restaurant, la mutuelle, les avantages en nature, une part variable en fonction de la réussite de vos objectifs… Bref, autant de questions qu’il ne faut pas hésiter à aborder en entretien et sur lesquelles il peut aussi exister une négociation.