Notre top 5 des sagas exceptionnelles, mais maintenant oubliées

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L’industrie du jeu vidéo a donné vie à de véritables sagas cultes. Certaines sont passées à la postérité. D’autres, pour de curieuses raisons, n’ont pas eu ce privilège et sont passablement oubliées.

MediEvil, l’étrange conte de Sir Daniel Fortesque

Sorti dans la même période que Spyro ou Crash Bandicoot, MediEvil se distingue par la singularité de son univers. Avec son héros squelettique mal en point, ses sorciers malfaisants, ses citrouilles à figure humaine et ses arbres tordus, il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec l’œuvre de Tim Burton. Son humour macabre et ses réparties cinglantes vont également en ce sens. Malgré une suite et un portage sur PSP, la saga de Sony s’est faite plutôt discrète jusqu’à l’annonce d’un remake en 2018…

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Legacy of Kain, quand la fantasy et le vampirisme font bon ménage

À mi-chemin entre la dark fantasy et le récit de vampires, Legacy of Kain nous plonge au cœur du royaume de Nosgoth. Au fil des épisodes, le joueur incarne Kain, seigneur vampire, et Raziel, son principal antagoniste. Éditée par Crystal Dynamics, puis par Eidos, cette saga d’action/aventures se distingue par une technique irréprochable et des combats particulièrement sanglants. On retiendra la qualité du scénario, l’ambiance médiévale désenchantée et des personnages charismatiques.

No One Lives Forever, un James Bond féminin délicieusement kitsch

Développé par Monolith Productions, No One Lives Forever tente d’innover dans le domaine du First-Person Shooter. Mêlant habilement infiltration et affrontement direct, ce titre se distingue par son ambiance volontairement kitsch en plaçant l’intrigue au cœur des années 1960. Humour décalé et stéréotypes des films d’espionnage permettent d’en apprécier toute la saveur. Le fait d’incarner une femme dans ce genre de jeu n’était pas si courant pour l’époque. En 2002, une suite des aventures de Cate Archer a vu le jour. En dépit de son excellence, elle est passée inaperçue.

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Nightmare Creatures, un cauchemar à l’ancienne

S’inspirant librement des écrits de H.P. Lovecraft et d’Edgar Allan Poe, Nightmare Creatures prend place à Londres, en 1834. Sur fond de rites occultes et de confréries macabres, l’ambiance gothique du titre du défunt studio Kalisto présente une alternative tout aussi angoissante à Resident Evil. La localisation des dégâts était particulièrement précise. Une suite a vu le jour, ainsi qu’un projet de film avorté. Dans des styles différents, on peut néanmoins retrouver l’atmosphère de Nightmare Creatures en testant Amnesia ou Bloodborne.

The Getaway, un ancien (et sérieux) concurrent de GTA

À l’époque de la PlayStation 2, Sony désire contrer le succès d’un nouveau blockbuster : GTA. Sa réponse ne se fait pas attendre avec The Getaway. Le titre ne cache pas ses ambitions de supplanter la référence du genre. Superficie du terrain de jeu, qualité des graphismes, gameplay équilibré entre la conduite, les déplacements et les fusillades. Malheureusement, la courte durée de développement entre le premier opus et sa suite auront eu raison de cette franchise dont l’ambiance évoquait Heat et Le Parrain.

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