Rayman
Créé par Michel Ancel, figure incontournable du studio, Rayman est un jeu de plateformes qui a soutenu le lancement de la première PlayStation. Véritable claque graphique, l’univers chatoyant de Rayman se distingue par un humour omniprésent, proche des cartoons des années 1950.
Succès critique et commercial, ce premier jeu donne naissance à une franchise qui effectue un passage vers la 3D pour le deuxième et troisième opus avant de revenir à un style 2D plus classique et non moins splendide. Dans le domaine des party games, Rayman contre les lapins crétins a amplement mérité son statut culte.
Far Cry
Bien éloigné des conflits historiques de ses concurrents, Far Cry se distingue avant tout par une technique impressionnante. Le moteur graphique prend en charge de nombreux éléments, comme la dynamique de l’eau. De plus, l’intelligence artificielle fait un bond en avant avec des ennemis réactifs, capables d’organiser des stratégies. Bien que le premier opus n’officie pas vraiment dans un monde ouvert comme ses suites, l’environnement paradisiaque de Far Cry contraste avec la violence du titre. Une référence immanquable en matière de FPS.
Beyond Good & Evil
Difficile de déterminer ce qui fait de Beyond Good & Evil un chef-d’œuvre vidéoludique. De la bande-son à l’ambiance qui émane de cet univers, tout est absolument somptueux. La cohérence narrative, la caractérisation des personnages, la mise en scène… Même le jeu échappe à l’habituelle classification des genres en proposant des courses, de l’infiltration, des combats, de la plateforme, de l’exploration, ainsi que des mini-jeux ! Il n’est donc pas étonnant de trouver à la barre de ce projet pharaonique Michel Ancel. En développement depuis 2007, Beyond Good & Evil 2 ne dispose toujours pas d’une date de sortie.
Assassin’s Creed II
Gommant les rares maladresses de son aîné, Assassin’s Creed II reste l’un des meilleurs épisodes de la franchise. Inaugurant la trilogie d’Ezio Auditore, cette suite exploite à merveille le cadre de l’Italie de la Renaissance avec une reconstitution historique sans faille. L’occasion de côtoyer Léonard de Vinci en parallèle des jeux de pouvoir des Borgia ou des Médicis. Quant au gameplay, il s’affirme avec des combats toujours aussi jouissifs et une sensation ultime de liberté avec des phases de parkour pleinement maîtrisées. Pour ne rien gâcher, le scénario se révèle soigné, notamment dans l’amalgame entre fiction et réalités historiques.
Splinter Cell
Digne concurrent occidental de Metal Gear Solid, Splinter Cell s’impose pour ses performances techniques, tant au niveau de la capacité de déduction des ennemis que dans le level design. Ce dernier privilégie une approche mesurée, indissociable de l’infiltration. Pour ne rien gâcher, le scénario est issu de l’univers de Tom Clancy, jouant sur les questions géopolitiques et de potentielles menaces terroristes dans un futur proche. Un discours pertinent pour une œuvre qui profite d’une grande rigueur d’écriture afin d’élaborer un contexte réaliste.