Le salariat ne protège plus vraiment
Longtemps, le CDI a protégé le salarié de la précarité : c'est de moins en moins vrai, car les formes de contrat évoluent. Concrètement, vous pouvez maintenant être en CDI mais sous contrat flexible, avec un nombre d'heures variable. Il ne vous accorde donc qu'un statut, sans revenu garanti ni perspective d'évolution au sein de l'entreprise. De quoi faire réfléchir, surtout que le lien de subordination est parfois mal vécu, lorsqu'on a des velléités d'initiative et de nouveauté.
Le salariat se réinvente
Face à cette situation, la jeune génération entend réinventer le salariat. La plupart des entreprises ont compris qu'elles avaient tout à gagner à avoir des salariés motivés et heureux : les horaires deviennent plus flexibles, les vacances plus souples, quitte à développer le télétravail. Cela suppose d'admettre que vous emportez toujours un peu votre travail avec vous. L'entreprise y gagne généralement en termes d'implication et de motivation de ses salariés. Les liens d'équipe sont privilégiés au détriment de la pure subordination, afin de favoriser l'initiative et l'imagination, chères aux trentenaires.
Vive l'indépendance ?
Si la seule idée du salariat vous donne des angoisses, vous pouvez aussi vous lancer dans l'aventure free-lance. La liberté y est totale : vous choisissez tout, vos horaires, votre lieu de travail (un espace de co-working, un café sympa...) et jusqu'à vos missions et vos employeurs, si vous avez assez de succès pour cela ! Les contrats de mission pour free-lance sont particulièrement intéressants dans les métiers de la communication et de l'internet. Attention cependant, il faut avoir assez de rigueur pour travailler même sans hiérarchie, et veiller à rester toujours informé des nouveautés dans votre branche.