Le made in France, un modèle de production qui a de l’avenir

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Le mois dernier avait lieu le cinquième Salon des produits Made in France à Paris, un événement qui accueillait 450 entreprises et attendait plus de 55 000 visiteurs. La preuve que le made in France a plutôt la cote !

 

À l’heure où notre modèle de production mondialisé pose de plus en plus de questions éthiques et écologiques, le made in France se démarque comme une alternative plus responsable. Une initiative visant à relocaliser la fabrication des produits que nous consommons. Le Salon des produits Made in France, qui se tenait du 10 au 12 novembre dernier, a su provoquer l’enthousiasme des visiteurs. Mais les consommateurs sont-ils prêts à acheter plus français ? Quel avenir attend vraiment le made in France ?
 

L’essor du made in France

Même si la part de la France dans la production mondiale reste encore très faible (2% seulement), le made in France gagne du terrain d’année en année. Les labels se sont d’ailleurs multipliés : « Produit de Bretagne », « Savon de Marseille », « France Terre textile », « Confectionné à Limoges ». Et bien sûr, le label délivré par l’association Pro France : « Origine France Garantie », le plus exigeant d’entre tous.

Le nombre d’entreprises labellisées a ainsi doublé ces cinq dernières années. Dans le même temps, le regard des consommateurs a évolué. En 2015, trois Français sur quatre se disaient déjà prêts à payer plus cher pour un produit certifié fabriqué en France que pour un produit importé. Cet intérêt de la clientèle française pour la fabrication locale s’est ensuite traduit, pour les entreprises, par une augmentation de leur chiffre d’affaire.
 

Un avenir prometteur

Cette récente évolution, qui a favorisé le développement des filières courtes, a permis de réduire les coûts de fabrication des produits en supprimant les intermédiaires et relocalisant les usines. L’impact des entreprises made in France sur l’environnement est donc généralement moins fort. Et ce grâce à la proximité entre le lieu de fabrication et le lieu de vente : moins de transport, moins de pollution. Ce modèle devrait donc s’imposer de plus en plus, au vu des défis écologiques auxquels les entreprises vont être confrontées.

De plus, le succès qu’ont rencontré de nombreuses entreprises devrait encore inciter de nouveaux entrepreneurs à se lancer dans le made in France, créant ainsi de l’emploi. Malgré le véritable défi que représente la concurrence des géants de la production de masse à bas prix (tels que la Chine, qui génère à elle seule un quart de la production mondiale), le made in France devrait permettre de revaloriser les savoir-faire locaux et de dynamiser l’industrie française.


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