Des débuts timides dans la musique
Vous connaissez aujourd’hui Lady Gaga comme l’une des plus grandes stars internationales de la musique. Mais cela n’a pas toujours été simple pour l’interprète du hit "Just Dance". Au milieu des années 2000, Stefani Germanotta de son vrai nom fait ses premiers pas dans la musique de façon discrète.
Étudiante au sein de la prestigieuse Tisch School of the Arts de New York, elle choisit de stopper son parcours universitaire pour se consacrer à sa passion. Pour subvenir à ses besoins, Lady Gaga enchaîne les petits boulots. On la découvre strip-teaseuse, serveuse ou encore gogo danseuse. Puis elle parvient à décrocher ses premiers contrats musicaux.
Avec le label Def Jam Recors, cela se passe plutôt mal, puisqu’elle ne reçoit aucune nouvelle après avoir signé son contrat. Pour se remettre en selle, Lady Gaga alterne les représentations en solo (dans de petites salles ou en première partie d’autres artistes) et les prestations au sein d’un groupe. Ce n’est qu’à partir de 2007, et après avoir rencontré Lady Starlight, que Stefani Germanotta se transforme progressivement en Lady Gaga.
Du jogging aux tenues les plus excentriques
À l’époque où elle n’est pas encore "Lady Gaga", la chanteuse américaine a l’habitude de se rendre au studio habillée en survêtement, ou en leggings avec un sweat. Peu attirée par la mode, Lady Gaga prend conscience qu’il lui faut changer son image si elle souhaite devenir une star internationale.
Inspirée par l’univers de la pop culture, elle décide de se transformer : adieu jogging, place aux jupes très courtes, voire à l'absence de jupes. De la petite fille sage élevée dans les valeurs du catholicisme, Lady Gaga bascule peu à peu vers le look excentrique. Prise en main par Lady Starlight, l’interprète de "Poker Face" se dévoile plus en tant qu’artiste qu’en tant que chanteuse. Elle multiplie les shows plutôt torrides avec des looks de plus en plus sexy et débridés.
Le personnage de science-fiction pour "Just Dance"
Incontestablement, "Just Dance" est LE titre qui a permis à Lady Gaga de lancer sa carrière musicale. Pour ce hit, l’Américaine ose la transformation physique : elle se teint les cheveux en blond, se donne un style de reine de science-fiction, et multiplie les apparitions en tenues disco. Puis Lady Gaga se passionne pour l’androgynie. Peu à peu, son personnage enfile des tenues habituellement destinées aux drag-queens. Les perruques deviennent son accessoire de mode fétiche.
Lady Gaga enfermée dans le personnage qu’elle s’est créé
Désormais, Lady Gaga est une star internationale, à la fois chanteuse et artiste. Au fil des années et des albums, l’Américaine s’enferme dans le personnage excentrique qu’elle s’est créé, quitte parfois à tomber dans l’excès. Difficile de ne pas évoquer la cérémonie des MTV Video Music Awards de 2010 durant laquelle Lady Gaga apparaît avec une robe faite de viande.
Depuis, la partenaire de Bradley Cooper pour le film "A Star Is Born" ne manque jamais une occasion de s’afficher dans une tenue excentrique sur scène, dans ses clips, ou lors des cérémonies de remise de prix. Il suffit de taper "Lady Gaga excentrique" dans un célèbre moteur de recherche pour avoir un large aperçu de la garde-robe pour le moins originale de celle que l’on surnomme "Mother Monster".
Un comportement au quotidien qui intrigue
Mais qui est vraiment Lady Gaga, ou qui se cache derrière ce personnage excentrique ? Cette question, beaucoup de celles et ceux qui ont côtoyé la star américaine se la sont posée. Car depuis qu’elle existe en tant que Lady Gaga, Stefani Germanotta ne semble plus vouloir quitter le personnage qu’elle a créé de toutes pièces !
Lors de ses interviews (lunaires parfois), la chanteuse adopte une attitude loin d’être naturelle. Caricaturée par l’humoriste française Florence Foresti dans son spectacle "Foresti Party", Lady Gaga renvoie l’image d’une star enfermée dans ses excès (vestimentaires, mais aussi alimentaires) et robotisée.
La nouvelle Madonna ?
Provocante, tantôt sexy, tantôt militante engagée, Lady Gaga a souvent été présentée comme la nouvelle Madonna. Sur le plan musical en tous les cas, la Mother Monster n’a (presque) rien à envier à la Madone.
Depuis la sortie de son 1er opus "The Fam" en 2008, Lady Gaga a écoulé plus de 230 millions de disques à travers le monde (Madonna en est à un peu plus de 300 millions). Elle semble par ailleurs avoir influencé toute une partie de la nouvelle génération de chanteuses qui n’hésitent pas à emprunter pour leur carrière les ingrédients du succès de Lady Gaga.