La French Tech, mais qu’est-ce que c’est ?

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L’appellation French Tech fait les gros titres, mais on ne sait pas toujours à quoi elle fait référence. Notre éclairage.


Dans le cadre de la stratégie numérique mise en place par le gouvernement Valls, la France s’est dotée il y a peu d’un label, qui n’a pas mis longtemps à s’imposer dans l’Hexagone, mais aussi hors des frontières. Petit manuel de ce qu’est la French Tech.

 

Un lancement en 2013 

Le label French Tech a été lancé le 27 novembre 2013 par la ministre de la Culture de l’époque, Fleur Pellerin. Elle regroupe les start-up françaises, spécialisées dans le high-tech, pour faire rayonner à l’international le savoir-faire hexagonal. À l’époque de sa création, le gouvernement prenait exemple sur le cas américain où le numérique permettait de doper significativement la croissance annuelle.

 

Un cadre de travail plébiscité 

Depuis quatre ans, de nombreuses start-up ont donc été labellisées. Aujourd’hui, intégrer une entreprise de la French Tech, c’est « in ».

Les lieux sont particulièrement appréciés par les jeunes diplômés, d’après le Paris Workplace SFL-Ifop 2017 : « Plus agréables, plus ludiques, plus conviviaux, plus ouverts, plus collaboratifs, plus motivants... », écrit Les Echos en juin 2017 à la publication du baromètre.

L’ambiance, très différente d’une société lambda, est aussi un atout : les start-uppeurs privilégient le « travailler ensemble » et multiplient les échanges informels, un style à l’américaine qui fait mouche chez la génération Y.

 

Silicon Sentier, le vaisseau-amiral 

Dans ce quartier parisien, anciennement temple du textile, les boîtes de la French Tech ont progressivement tissé une toile épaisse. Dans ce mini-dédale parisien se côtoient la Maison du Bitcoin, le siège de PriceMinister, de nombreuses start-up et autres incubateurs et espaces de coworking. Initialement installée à Bercy, la French Tech dispose désormais de bureaux permanents sur le campus Station F, qui vient d’ouvrir ses portes.