Un voyage aux origines du jeu vidéo
Disponible depuis le 19 août sur Netflix, High Score : l’âge d’or du gaming propose une plongée dans l’histoire du jeu vidéo. Composé de 6 épisodes de quarante minutes, ce documentaire remonte le temps et vous emmène à la genèse de l’industrie vidéoludique moderne. Au programme notamment : des entretiens exclusifs avec les créateurs de certains jeux mythiques, comme Street Fighter II, Doom et bien d’autres. La minisérie retrace ainsi, de manière condensée, les débuts de ce média qui pèse, aujourd’hui, près de 120 milliards de dollars.
La construction du gaming moderne
À travers 6 épisodes, High Score revient sur les grandes heures du jeu vidéo, des années 1970 aux années 1990. Ainsi, chacun traite d’un sujet spécifique qui a marqué une étape majeure dans la construction de cette industrie. Revivez le krach du jeu vidéo de 1983 provoqué par Atari, l’avènement de Nintendo ou encore la révolution de la 3D. Avec cette structure, le documentaire de Netflix permet de mieux appréhender l’évolution du marché vidéoludique. En particulier la première moitié des années 1980, dont l’impact se fait toujours ressentir 30 ans plus tard.
High Score : créateurs et développeurs ont la parole
L’un des points forts de cette minisérie est de donner la parole aux créateurs et aux développeurs du jeu vidéo. Chaque épisode est accompagné d’entretiens exclusifs avec les travailleurs de l’ombre. C’est l’occasion de revenir avec eux sur la genèse de certains titres légendaires. On peut ainsi entendre John Romero, game designer de Doom, Akira Nishitani, co-créateur de Street Fighter II ou Nolan Bushnell, fondateur d’Atari. Ces interviews nous en disent un peu plus sur les histoires derrière ces jeux et nous révèlent des anecdotes passionnantes.
Un documentaire intelligible et nostalgique
Pensé pour être accessible, le documentaire de Netflix plaira aussi bien aux connaisseurs qu’aux novices. Abordant le jeu vidéo sous différents angles, High Score fournit assez d’informations inédites pour satisfaire le gamer le plus exigeant. Plusieurs portraits de joueurs sont d’ailleurs dressés durant ces six épisodes et apportent une nouvelle lecture intéressante à la grande histoire. Ces passages sont surtout une bonne occasion pour remonter l’arbre généalogique du jeu vidéo dans un voyage empli de nostalgie.
Une série techniquement irréprochable
Sur le plan technique, High Score se révèle particulièrement fluide et efficace tout en profitant d’une mise en scène séduisante. La minisérie ne lésine pas sur les moyens pour nous faire plaisir et utilise bon nombre d’images d’archives et d’animations. Le générique est par exemple réalisé dans un style pixel art rempli de références et de clins d’œil. Comme souvent, on aurait voulu en apprendre un peu plus, notamment sur l’histoire des grands éditeurs du jeu vidéo. En espérant une deuxième saison qui nous emmènerait dans les années 2000 !