Le trio de tête du classement L’Étudiant 2016 relègue à quelques encablures les plus grosses métropoles françaises que sont Paris, Lyon ou Aix-Marseille. Qu’ont donc en plus Grenoble, Toulouse et Rennes pour truster le haut du palmarès et afficher une attractivité toujours plus importante chez les étudiants lors de leur choix d’orientation? Éléments de réponse.
Grenoble, la capitale des Alpes en pole position
Avec près de 60000 étudiants, des campus un peu excentrés mais très bien reliés au centre-ville par des lignes de tramway, la ville de Grenoble se classe donc en première position. Avec son environnement montagnard, la capitale des Alpes offre une qualité de vie très prisée et des filières d’excellence, notamment dans les nouvelles technologies (https://www.nrj.fr/actus/se-former-pour-devenir-ingenieur-en-nanotechnologies-31265938) et la recherche scientifique.
Toulouse et ses initiatives à la pointe
Tout comme Grenoble, la Ville rose revendique l’université comme une part de l’ADN de la ville. La métropole s’investit beaucoup pour attirer les étudiants avec un réseau de transports efficace et très accessible financièrement, une vie culturelle très diversifiée et des initiatives toujours plus originales, comme le Pass-log, qui est une avance du premier loyer d’un maximum de 500 euros. Et les formations proposées permettent aux étudiants de rester dans le bassin d’emploi toulousain, ce qui en fait une véritable force.
Rennes et ses filières d’exception
La Bretonne se classe 2e ex-aequo avec Toulouse en 2016. Elle s’enorgueillit de plus de 65000 étudiants, un ratio important dans la population rennaise (20%), qui étudient dans de multiples filières prestigieuses : écoles d’ingénieur, Sciences Po, ENS, ESC, filière de psychologie, doubles diplômes français-allemands à Rennes 1... De plus, Rennes est jeune et dynamique : 35% de la population a moins de 35 ans.