Ghost Recon Breakpoint : une suite qui veut tout casser

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Deux ans après le remarqué Wildlands, Ghost Recon revient ce 4 octobre avec Breakpoint. On vous dit pourquoi ce 11e volet de la série s’annonce comme l’un des meilleurs.

Retour aux sources pour Ghost Recon Breakpoint

Alors que l’on a classé Ghost Recon Wildlands parmi les cinq meilleurs jeux Tom Clancy, Ghost Recon Breakpoint semble être capable de le détrôner. Également en monde ouvert, ce nouveau titre sortant sur PlayStation 4, Xbox One, PC et Google Stadia devrait plaire aux puristes de la franchise qui y retrouveront le côté simulation et l’atmosphère très commando des premiers volets. Tandis que le légèrement plus "arcade" Wildlands vous emmenait en 2017 dans l’univers alors très à la mode des narcotrafiquants, Breakpoint vous plonge cette fois au milieu d’un conflit entre deux unités d’élite, et y ajoute un peu de survivalisme.

Un scénario excellent, un gameplay encore plus profond

Vous démarrez en effet Ghost Recon Breakpoint dans la peau d’un Nomad affaibli, sur une île assiégée par un commando rebelle dénommé les Wolves et mené par l’ancien Ghost, Cole D. Walker. Déjà vu dans un contenu téléchargeable de Wildlands, ce méchant est d’ailleurs incarné par l’acteur Jon Bernthal (The Punisher, Shane Walsh dans The Walking Dead), dont la présence offre un vrai plus à l’adversité. Traqué et très mal en point après avoir été victime d’un crash d’hélicoptère, vous devez échapper aux Wolves en utilisant vos techniques d’infiltration (camouflage, choix de l’horaire pour lever le camp, informations à récupérer, etc.), tout en soignant vos blessures. Oublier de poser des bandages, par exemple, ralentira vos déplacements et mettra en danger votre mission de quitter l’île.

© NRJ

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Un environnement à couper le souffle

Exceptionnels de réalisme, les décors et la bande-son finissent de convaincre que Ghost Recon Breakpoint se pose comme le volet le plus immersif de la franchise. La qualité des graphismes et le nouveau côté survie ajoutent encore un peu plus de réalisme à un titre qui souhaitait vraiment offrir des sensations les plus proches possible des conditions rencontrées dans l’armée. Il est ainsi désormais possible de porter un membre blessé de son commando, par exemple, et de le mettre à l’abri pour qu’il puisse se rétablir. Pour autant, Ubisoft s’est bien gardé d’en faire trop avec le survivalisme. Au contraire, la survie s’intègre parfaitement dans l’aspect tactico-stratégique de Ghost Recon qui reste prépondérant dans ce Breakpoint, comme votre qualité de tir.

Le mode multi-joueurs de Ghost Recon Breakpoint est à la hauteur

Déjà très apprécié sur Wildlands, le mode Ghost War fait son retour, offrant un PvP (joueurs contre joueurs) dans lequel deux équipes de quatre s’affrontent sur les systèmes de jeu Sabotage ou Élimination. Cerise sur le gâteau, les cartes ont été très travaillées et vous pourrez jouer avec votre personnage tel que vous l’avez personnalisé dans le mode solo, notamment en termes d’apparence, d’armes (mis à part quelques accessoires) et de classe. Car une nouvelle fois, comme dans Ghost Recon Wildlands, et à la manière d’un RPG, le choix de classe et le gain des compétences restent très importants. Mêlant tir, tactique, infiltration et survie, Ghost Recon Breakpoint s’annonce comme l’un des meilleurs jeux de la fin d’année.

Trailer de lancement Ghost Recon Breakpoint