1er commandement : inviter la nature dans ma ville j’oserai
Des ruches sur les toits de l’opéra Garnier de Paris, des jardins ouvriers et familiaux en plein cœur de nombreuses agglomérations, des murs végétalisés pour habiller nos édifices… L’avenir de l’agriculture ne se cantonne pas à nos campagnes. Si vous mettiez la main à la patte ? Objectif : créer des bulles d’oxygène et redonner sa place à la nature.
2e commandement : de nouveaux métiers j’envisagerai
Ce souci d’un développement durable s’inscrit aussi dans une dynamique nouvelle : la fameuse économie circulaire. Il va falloir concevoir des produits soucieux de l’environnement, changer nos modes de consommation, développer des solutions de recyclage… de nombreux métiers voient ainsi le jour. Alors, pourquoi pas devenir éco-concepteur par exemple (lire aussi : Eco-concepteur : un métier pour se mettre au vert) ou producteur d’insectes à manger (Insolite : interview de Cédric Auriol, producteur d’insectes comestibles) ? Mais pas seulement, les débouchés sont larges : quelque 455 000 postes ont été créés dans le secteur de l’écologie depuis 2013, 100 000 emplois supplémentaires sont prévus d’ici 2020. C’est un secteur hyper prometteur (lire aussi : L’environnement, un secteur d’avenir).
3e commandement : l’agriculture je chérirai
Pas seulement parce que l’amour est dans le pré, mais aussi parce qu’il s’agit d’un secteur en plein renouveau, qui s’inscrit dans l’air du temps : les consommateurs manifestent un désir de traçabilité, préfèrent consommer des produits locaux, et restent soucieux des méthodes de productions. Une tendance qui se traduit par un sursaut de ce domaine de notre économie (Lire aussi : L’agriculture : un regain d’avenir).
4e commandement : les trésors de la nature je kifferai
L’écologie constitue aussi un retour aux sources, vers plus de simplicité. Du miel contre le mal de gorge, des huiles essentielles pour se détendre avant les partiels, un thé vert pour se détoxifier un lendemain de fête… autant de solutions – véritables remèdes – à adopter au quotidien.
5e commandement : par balayer à ma porte je commencerai
Consommer raisonnable, c’est souvent une affaire de bon sens et l’occasion de mettre sa pierre à l’édifice. A l’abri des beaux discours, la green attitude est aussi un art de vivre. Il ne s’agit pas de devenir donneur de leçons, mais chaque petit geste constitue déjà un début : acheter des fruits et légumes de saisons, privilégier les cycles courts, les produits d’origine biologique, les transports collectifs aux véhicules privés…
Le souci de l’environnement ne doit pas devenir un sacerdoce. Prendre conscience de la nécessité de préserver la planète, dans la limite de ses possibilités, reste une quête noble, mais surtout un véritable tremplin : parce que cela correspond à des métiers nouveaux, dont le monde a besoin.