Doom, le précurseur du FPS
Utilisant le même moteur graphique que Wolfenstein, Doom voit le jour en 1993. Proposant une progression subjective en 3D, le titre d’id Software révolutionne l’industrie vidéoludique en imposant les bases d’un genre qui empruntera son nom : le doom-like ou FPS. Dès le départ, le gameplay présente un système fluide et très réactif. De la simple ouverture des portes à la collecte d’items automatiques (il suffit de passer dessus pour les ramasser), tout est pensé pour rendre l’expérience de jeu plus intense. Cela vaut également pour une visée plus précise et un arsenal d’une grande richesse.
La naissance d’une saga à succès
Après la sortie du premier opus s’ensuivent plusieurs volets très proches de leur aîné. Doom 2, bien sûr, mais aussi des spin-off tels que Final Doom ou The Ultimate Doom. À l’instar de Doom 64, le principe reste le même. On échoue sur Mars ou l’une de ses deux lunes (Phobos et Deimos) et l’on se retrouve aux prises avec des hordes d’ennemis. C’est surtout l’architecture des niveaux qui propose un challenge différent. Pour le plus grand plaisir des hardcore gamers, la difficulté peut réellement se corser en sélectionnant les modes extrêmes.
Doom 3 : la tentation du survival-horror
En 2004, Doom 3 marque le renouveau de la saga. Un tout nouveau moteur graphique exploite à merveille les technologies de l’époque. La qualité des jeux d’ombre et des animations repense l’expérience pour une immersion accrue. Librement inspiré par des métrages tels que The Thing ou Alien, ce troisième volet privilégie l’aspect survival-horror. Une manière judicieuse d’ajouter, à une violence débridée, la peur de l’obscurité et d’un environnement oppressant. L’extension Doom 3: Resurrection of Evil permet de compléter l’aventure initiale.
Doom, une renaissance digne de l’héritage de ses prédécesseurs
Même si Doom 4 est annoncé dès 2007, il faudra patienter jusqu’en 2016 pour découvrir un opus sobrement intitulé Doom. Considéré comme un reboot de la licence, cet épisode reste fidèle à ses aînés. Un gameplay facile à assimiler, une orientation très frontale dans les combats, une brutalité de circonstances… Le tout est rehaussé par une difficulté « à l’ancienne » qui impose maîtrise et sang-froid. On remarquera un certain effort au niveau de la narration et de l’intrigue, souvent jugées comme les points faibles de la franchise.
Quel avenir pour Doom ?
Avec une volonté de se renouveler sans dénaturer le concept de base, Doom est un formidable terrain d’expérimentation pour les développeurs. Preuve en est avec Doom VFR qui propose une immersion totale en utilisant la réalité virtuelle. Avec un épilogue en suspens, le reboot de 2016 a également droit à une suite intitulée Doom Eternal dont la date de sortie reste encore inconnue. Ce sera visiblement un épisode transitoire puisque les développeurs envisagent la réalisation d’une trilogie.