Au cœur de Dadju. Le documentaire « Ça va bien se passer, Dadju » sur les coulisses de la vie d’artiste du rappeur parisien est désormais disponible. En six épisodes, le chanteur y dévoile des pans de son intimité et de sa carrière qui ont fait de lui une véritable machine à hits.
Dans le cadre de la sortie de ce documentaire, Dadju a partagé avec NRJ l’ambition de ce projet, son désir de vérité et son envie de développer davantage certains aspects tout en conservant une part d’intimité.
« Si ça ne tenait qu’à moi, je serais allé encore plus loin que ça. Mais après j’ai des choses à protéger aussi. Je pense que je ne ferai pas 60 documentaires sur ma vie, surtout pour raconter mes débuts ou ma jeunesse, etc. Donc, si je le fais, autant que ce soit à fond, que je sois sincère, que je dise la vérité, je suis passé par là, j’ai fait ça. Je parle beaucoup plus de ma vie privée que de ma vie professionnelle ».
« Je n’aimais pas trop m’écouter »
Entre R’n’B, pop et rap, la musique de Dadju est difficile à classer. C’est le travail qu’il a imposé à sa voix - qu’il n’aimait pas écouter à ses débuts -, qui lui a permis de trouver son empreinte artistique. « J’ai essayé de trouver le style qui me convenait le mieux. J’aime beaucoup les flow rappés. Au début je n’aimais pas trop ma voix, et au fur et à mesure, le fait d’aller au studio et de perfectionner ma voix, justement, c’est là que j’ai commencé à l’accepter. Avant de le capter j’ai dû m’entrainer, pratiquer, pratiquer, pratiquer… »
« Dadju c’est Dadju, et Gims c’est Gims »
Quand son grand frère s’appelle Gims, difficile de sortir de son ombre. Impossible donc de ne pas évoquer les relations avec son illustre aîné et l’importance de ce dernier dans sa vie et dans sa carrière. « Je suis le frère de Gims, je n’ai aucune honte avec ça. C’était important pour moi de marquer le fait que Dadju c’est Dadju, et Gims c’est Gims, nous explique-t-il. Mais si je dois raconter mon histoire, je ne le ferais pas sans parler de mon frère. C’est tout à fait normal de parler de lui, et je parlerai de lui à chaque fois qu’il le faudra. C’était juste important de marquer l’identité propre de chaque artiste ».
« Lui c’est le king. C’est le "Roi du nord", comme il dit. C’est lui qui est sur ce trone, et quand moi j’arrive derrière, c’est toujours par derrière pour lui dire : "je crois que t’es assis à ma place". On n’arrête pas de se charrier avec ça.»
Gims est évidemment l'un des nombreux invités présents dans le documentaire avec Vitaa, Ninho, Soprano ou encore Gradur. Leurs témoignages étofferont les connaissances que nous avons déjà de cet artiste polyvalent et permettront de nous plonger un peu plus dans sa vie et son intimité.