Dadju se souvient. Alors qu’aujourd’hui il fait partie des musiciens français qui réussissent le mieux, celui qui a reçu le NRJ Music Awards de l’«Artiste Francophone de l’année» n’a pas toujours eu la vie facile. Etant enfant, il a été sans domicile fixe pendant plus d’un an et demi, comme il le confit dans une entrevue accordée à Paris Match.
Du jour au lendemain, lui, sa mère et son petit frère ont été expulsés de chez eux: «On s'est retrouvés à la rue. Le lundi un foyer, le mardi un hôtel, et puis la rue pendant 1 an et demi. C’est l'école qui m'a sauvé la vie», explique-t-il. Une première personne l’a beaucoup aidé à cette période, il s’agit de sa conseillère d’éducation de l’époque: «Quand ma conseillère d'éducation a appris que j'étais SDF, elle a fait des collectes dans mon établissement. Elle me donnait un peu d'argent pour pouvoir manger. J'avais 13 ans et j'ai découvert la solidarité, l'entraide. C'est grâce à elle que nous avons obtenu un appartement.»
Dadju, toujours soutenu par Gims
Après ce premier acte de bienveillance et de gentillesse, Dadju retrouve une personne qui lui est chère, son demi-frère Gims. L’interprète de «Jusqu’ici tout va bien» a aidé son petit frère à réaliser ses rêves de devenir chanteur: «Je vois Gims sur YouTube. C'était un choc! On n'a pas la même mère et on s'est perdus de vue pendant des années, et là je le retrouve par hasard en train de rapper avec Sexion d’Assaut.»
Quelque temps plus tard, les voilà enfin ensemble: «Quelques mois plus tard, Gims me retrouve et me prend sous son aile. Grâce à lui, j'ai eu envie de me lancer dans la musique». Aujourd’hui, les deux artistes partagent le même genre de carrière musicale.