CV truqués : la chasse est ouverte

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Avec les facilités offertes par les candidatures en ligne, falsifier son CV peut s’avérer tentant. Sauf que, gare à la triche : détecter les faux CV vaut son pesant d’or. Pour preuve ? Un start-up française vient de lever 200.000€ pour développer un nouveau service de vérification de vos données. Bienvenue dans l’ère du background-check.

 

Le background-check, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’un outil informatique permettant de collecter des données afin de vérifier les informations présentes dans le CV d’un candidat. Une solution façon machine learning pour plonger dans le big data et s’assurer de la véracité des CV.

Très employé dans les pays anglo-saxons, le background-check débarque dans l’Hexagone :  la start-up française EveryCheck vient ainsi (en mars 2017) de lever 200.000€ afin de développer cette solution. Mais d’autres entreprises se sont lancées dans ce business lucratif, comme Check It ou encore Verif CV.

« 65% des CV vérifiés par EveryCheck à ce jour présentent au moins une information frauduleuse, la vérification est donc un enjeu majeur pour les entreprises »

C’est ce qu’explique Yohan Zibi, cofondateur d’EveryCheck, interviewé sur le site Frenchweb.

Un outil qui peut être étendu à de nombreux autres domaines. Par exemple ? C’est une solution idéale pour s’assurer du sérieux d’un futur locataire.

 

Wanted

Mais attention, le web ce n’est pas le Far West cowboy : un candidat doit préalablement donner son accord via une signature en ligne pour autoriser cette procédure d’analyse de ses données. La CNIL veille…

N’empêche, il devient de plus en plus risqué de bidonner son CV.