Que ce soit un échec ou une réussite, commencer sa vie professionnelle en montant sa boîte apporte des atouts indéniables pour la suite de sa carrière. Mais à l’heure de passer au statut de salarié, ce n’est pas toujours facile de valoriser cette expérience. Quelles sont les compétences à mettre en avant ?
Créer et innover avec peu de moyens
Savoir dire en entretien: « Je peux vous faire économiser de l’argent », c’est bien, savoir le démontrer en s’appuyant sur des exemples concrets, c’est mieux. Et le jeune entrepreneur que vous êtes est parfaitement rodé à cette technique : pour créer sa boîte, il faut souvent faire avec des bouts de ficelle, sans budget extensible. Un argument auquel votre employeur devrait être sensible, lui qui souhaitera un maximum d’innovations pour un minimum d’investissements.
L’âme du couteau suisse
Le start-uppeur est passé maître dans l’art de changer de casquette tous les quarts d’heure, voire d’en endosser plusieurs en même temps. Il est ainsi impliqué de A à Z dans un projet, s’intéresse à toutes les étapes, jusqu’à l’expérience utilisateur, qui lui est chère. Il n’aura donc aucun mal à remettre en question sa façon de faire et son projet, et à apporter les améliorations nécessaires sans rechigner.
La franchise de la communication et la transparence
Souvent seul quand il crée sa boîte, le jeune entrepreneur aime particulièrement échanger sur son expérience. Dans l’univers actuel des start-ups, les moyens de référence sont les réseaux sociaux. Ces outils de communication font ressortir vos compétences réelles, et vous défendez une transparence à tout épreuve puisque vous avez partagé vos moments de galère comme de réussite. Ainsi, vous êtes pleinement disposé à transmettre vos savoirs et à en recevoir, histoire de vous rappeler le bon vieux temps de la machine à café de l’incubateur.