Comme chaque année, la 60ème édition des Grammy Awards était l’occasion pour beaucoup d’artistes de faire passer leurs messages. Cette édition 2018 se déroulait exceptionnellement au Madison Square Garden de New-York et beaucoup de stars ont d’ailleurs salué la délocalisation de l’événement qui se déroule habituellement à Los Angeles. "Je crois que New York est plus la ville de la musique, et Los Angeles plus la ville du cinéma", a par exemple déclaré le rappeur Ice-T.
D’autres artistes ont tenu a utiliser leur voix, mais pour d’autres raisons. Bruno Mars et Kendrick Lamar, qui ont tous les deux dominés la cérémonie, ont tenu à rendre hommage à leur homologue Jay-Z. Malgré ses huit nominations, le rappeur est reparti avec zéro trophée. A l’inverse d’Alessia Cara qui est repartie avec le prix de la «Révélation de l’Année». "Je fais semblant de remporter les Grammys depuis que je suis enfant, sous la douche", a-t-elle déclaré à l'annonce de sa victoire.
La musique porteuse de messages
Les mouvements #MeToo et #TimesUp, pour lutter contre le harcèlement et soutenir l’égalité des femmes, étaient tous les deux représentés durant la cérémonie. De nombreux invités arboraient une rose blanche en signe de solidarité aux victimes d’harcèlements. La chanteuse Kesha et ses nombreuses invitées ont d’ailleurs interprété le titre «Praying» toutes vêtues de blanc. Une prestation qui a déclenché un tonnerre d’applaudissements dans le public.
Mais le président des Etats-Unis en a également pris pour son grade. A commencé par Camila Cabello qui a pris la défense des «dreamers», ces immigrés arrivés illégalement aux Etats-Unis et que l’administration Trump menace maintenant d’expulser. Le groupe U2 a fait sa prestation devant la Statut de la Liberté et Ellis Island, porte symbolique de l’arrivée des immigrés. Faire passer des messages par le biais de la musique, c’est aussi ça les Grammy Awards.
@ Avec RelaxNews