Bigflo & Oli racontent leurs histoires d’amour ados

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Sans filtres et avec autodérision, les deux frères ont fait des déclarations sur leurs passés, leurs aventures de jeunesse mais aussi de leurs rapports à la beauté.

Menée par David Castello Lopes pour le média Konbini, Bigflo & Oli se sont livrés à cœur ouvert dans une interview dont le concept est de « recevoir des gens connus mais de parler de tout sauf de ce pourquoi ils sont connus ». Mercredi dernier, lors de cet entretien, les trois hommes ont abordé la question de la beauté et leurs rapports aux femmes.  

Bigflo : « C’était très très dure à vivre »

« En fait, on était cool pour les mecs. On était les 'bons potes'. On avait toujours beaucoup d’amis et on était populaires chez les mecs-potes, quoi. Parce que 'cool' y’a aussi la notion de : plaire aux meufs, bien habillés, stylés et tout… Ca, non ! Les meufs en avaient rien à [faire]. », a raconté Bigflo en évoquant la période du collège-lycée.

En allant encore plus loin dans les confidences, l’artiste de 30 ans s'est également confié sur l'histoire de son premier baiser : « C’est horrible. », a-t-il commencé par annoncer, en continuant : « C’est une meuf que je kiffais vraiment beaucoup. On avait fait des petits dates. C’était à l’époque du lycée (...) et j’arrivais à rien, rien, rien… Et un soir, (…) elle arrive vers moi, elle se penche vers moi d’un coup sans prévenir et elle commence à m’embrasser. C’était le plus beau jour de ma vie. On arrête de s’embrasser et je vois qu’elle a le regard un peu vide… Elle tourne sa tête ailleurs et elle embrasse un autre gars devant moi, là. Et elle a enchaîné les mecs un peu dans la soirée. (…) C’était très très dure à vivre. »

Ciao les complexes

Dans cette interview, Bigflo a décidé de balayer les complexes avant d'expliquer avec courage (et beaucoup d'humour) le rapport qu'il entretenait avec son corps. « Moi, j’ai sincèrement un visage horrible, je pense sincèrement. Mais horrible avec un côté marrant. Si tu veux c’est un peu comme le chien le plus moche du monde, avec trois poils, c’est-à-dire il est très moche mais y’a quand même une sympathie », en ajoutant : « toutes les meufs que j’ai eues ne m’ont jamais vraiment dit :  'tu es beau' mais 'tu es atypique', en ajoutant : « c’est des meufs qui aiment le fromage de chèvre, le café, elles aiment le côté 'ah, tu as un visage qui a une profondeur, y’a un charisme', et j’en suis conscient. », raconte-t-il avec sincérité.

Pour conclure ses échanges, le grand frère d'Oli a adressé un message touchant, rempli d’espoir, à toutes les personnes mal dans leur peau car même si ses complexes l’ont longtemps affecté, il affirme aujourd’hui en être libéré, peut-être « grâce à la célébrité ». « Un jour, j’en ai vraiment plus rien eu à foutre, mais de manière presque bizarre, je ne saurais pas l’expliquer. C’est peut-être le succès, c’est aussi mon père qui a toujours été très décomplexé », en ajoutant qu’avec le temps tout fini par s’arranger et que les dictats de beauté sont en pleine évolution. 

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