Très attendue, le nouvel album d’Ariana Grande est désormais disponible. La star américaine n’était pas revenue sur le devant de la scène musicale depuis trois ans. Occupée notamment par ses engagements cinématographiques, l’interprète de « Dangerous Woman » a pris le temps de peaufiner « Eternal Sunshine », son septième album.
A l’image du premier single « Yes, and ? », ce nouvel opus aborde les thèmes de la rupture et de la reconstruction, ainsi que la nécessaire estime de soi. Ariana Grande emprunte ainsi le titre de son album, « Eternal Sunshine », au film sensible de Michel Gondry sorti en 2004 : l’histoire d’un couple qui efface toute trace de leur relation dans leurs esprits respectifs. Les références à l’œuvre du réalisateur français qui rassemble Kate Winslet et Jim Carrey sont nombreuses. Elles l’étaient déjà dans le clip de « Yes and ? ».
Une influence pop, des références multiples
Invitée du Zach Sang Show, la chanteuse a récemment estimé que son album était une « sorte d’album concept » explorant « des morceaux différents et intensifiés de la même histoire ». Il est donc forcément question d’amour dans « Eternal Sunshine », mais aussi de douleur à l’image de « We can’t be friends », second single de ce nouvel opus. « Je ne veux pas alimenter ce feu monstrueux / Je veux juste laisser cette histoire mourir », chante ainsi Ariana Grande. La chanteuse poursuit dans le morceau titre « Eternal Sunshine » : « Nous savons tous les deux que je ne pourrais pas te changer / Je suppose que tu pourrais dire la même chose ».
Mélancolique et rythmée, « Eternal Sunshine » s’appuie sur la pop sensible à laquelle nous a habitués l’interprète de « Thank U, Next ». Aux côtés du célèbre producteur Max Martin, à la réalisation de hits mondiaux comme « Baby One More Time », « I Kissed a Girl » ou encore « Blinding Lights », Ariana Grande puise son inspiration dans les sonorités pop des années 1990 à 2000. Tandis que « Yes and I » évoquait déjà clairement le hit de Madonna « Vogue », certains pourront retrouver dans le titre « True story » une proximité avec « Say My Name » des Destiny’s Child ou une influence rappelant Janet Jackson. C’est le cas notamment dans des titres comme « Bye » ou « Don't Wanna Break Up Again ». Mais la figure ultime est sans nul doute Mariah Carey, décrite par Ariana Grande comme l’« inspiration de toute une vie ». Une filiation que l'on retrouve notamment dans l'excellent « The boy is mine ».
Foisonnant et marqué par une certaine maturité, multipliant les références et les clins d’œil musicaux, le très bon « Eternal Sunshine » devrait rapidement se frayer un chemin dans les charts.