1. Prendre le temps de respirer pour détendre son corps
Quand l’anxiété monte, vous vous sentez oppressé, vos muscles se contractent. Ce phénomène très mécanique empêche l’air de gonfler pleinement vos poumons afin d’oxygéner l’organisme.
Exercice anti-stress : asseyez-vous confortablement, les pieds ancrés dans le sol et le dos droit, mains posées sur les cuisses. Fermez les yeux. Inspirez profondément par le nez en relâchant les épaules, puis expirez doucement par la bouche jusqu’à ne plus avoir d’air dans les poumons, comptez deux temps puis inspirez de nouveau. Concentrez-vous sur l’air frais qui entre et sort, jusqu’à ce que vous retrouviez votre calme. Si une pensée négative apparaît identifiez-la, mais remettez-là d’où elle vient et restez focalisé sur votre souffle.
2. Accepter ses angoisses avec bienveillance
Rien ne sert de lutter contre sa nature. N’ajoutez pas de l’angoisse à l’angoisse en vous auto-flagellant parce que vous êtes angoissé… acceptez-vous tel que vous êtes pour mieux gérer votre stress.
Méthode : quand vous sentez la nervosité vous gagner, prenez du recul par rapport à ces pensées et tentez de les analyser. Il s’agit d’essayer de comprendre d’où vient votre stress, un peu comme si vous l’invitiez à votre table, pour l’observer et le comprendre avec empathie, avant de lui demander gentiment de sortir de chez vous.
3. Faire du sport
La pratique d’une activité physique provoque la sécrétion d’endorphine (lire aussi Sports pour Tous : 10 bonnes raisons de se bouger) par le cerveau, il s’agit de l’hormone dite du plaisir. Vous vous sentez mieux, c’est physiologique.
Go : un tour de vélo, une longue balade dans les bois ou un footing… choisissez vos armes mais plus d’excuses, faut bouger un point c’est tout.
4. Agir avec méthode
Si vous souffrez de troubles dus à l’anxiété, vous voulez tellement bien faire que les tâches à accomplir semblent devenir insurmontables, cette inquiétude peut même générer de la procrastination (lire aussi Procrastination : comment arrêter de tout remettre au lendemain ?).
Astuce : plutôt que de vous atteler à la mission qui vous intimide tant, décomposez-la en séquences. Ne pensez pas à la montagne mais agissez, pas à pas, étape par étape, sans regarder en bas (ça donne le vertige) ni en haut (vous risqueriez de faire demi-tour). Vous atteindrez le sommet sans même vous en rendre compte.
5. Reporter son entrevue avec ses inquiétudes
Si le stress des partiels monte alors que vous êtes en train de dîner en famille, ce n’est pas le moment, ni le bon endroit. Plutôt que d’essayer de l’expulser, placez-le sur une étagère de votre esprit et fixez-lui un rendez-vous ultérieur. Bref, remettez vos inquiétudes dans un coin.
Action : relire René Barjavel et se répéter que « Vivre les malheurs d'avance, c'est les subir deux fois ».
Et puis gardez espoir : même si la zénitude vous semble encore loin, vous en prenez déjà le chemin, c’est la quête qui compte… Un peu comme pour le Graal.