Tu es la fille de Jacques Higelin et la soeur d'Arthur H. Avec
une famille pareille, difficile de ne pas tomber dans la musique,
n'est-ce pas ?
Oui, c'est vrai que j'ai toujours baigné là dedans. Il y a toujours eu pleins d'instruments chez moi et j'entendais de la musique toute la journée. Mon père jouait à la guitare, des gens venaient l'accompagner... Toutes ces ambiances ont bercé ma vie. Tu peux les occulter mais moi, au contraire, ça m'a tout de suite passionné. Puis, après, j'ai pris des cours de piano, puis un peu de guitare. Mais ça m'a très vite ennuyé car je ne supportais pas qu'on m'apprenne des trucs.
Pour faire de la musique, tu as dû abandonner les études. Cela a t-il été difficile à vivre ?
Oh non ! J'ai arrêté l'école à 15 ans. Mon passage dans le milieu scolaire fut extrêmement rapide. J'avais terriblement peur d'aller en cours le matin, d'ouvrir mon cahier, d'écrire la date, etc. J'avais un réel traumatisme de l'école, je n'allais pas bien du tout, ce n'était pas une simple petite révolte de gamine. Je pleurais devant la grille et je repartais aussitôt.
Qu'as-tu fait entre tes 15 ans et aujourd'hui ?
J'ai un peu glandé (rires) et fait la fête. J'ai rencontré les gens de mon groupe et j'ai continué à faire de la musique. En fait, toute la construction de mon parcours s'est faite sur une suite d'événements heureux. C'est génial, car tout s'est enchaîné, du début où je me suis dit vers l'âge de 13 ans que je voulais faire des morceaux jusqu'à aujourd'hui. Quand mes copines ont commencé à me dire que je chantais super bien, j'ai fini par me dire que mon chant et mes parties de guitares n'étaient pas si mal. A partir de ce moment-là, je me suis vraiment laissée aller.
Avais-tu déjà en tête de faire un album ?
Non pas du tout, je n'avais rien prévu, mais je sentais qu'il y avait quelque chose en moi qui me forçait à ne pas pouvoir ni vouloir faire autre chose. Je ne saurais pas trop expliquer ce sentiment.
Certains t'ont davantage découvert sur scène que sur disque...
Mon parcours a été très différent des gens dans le sens où je n'ai pas fait de buzz sur Internet ou d'une manière ou d'une autre. Je n'avais pas d'album ni de clip, rien à présenter en fait. J'ai provoqué le buzz en live. J'ai fait une petite tournée après mon passage au Printemps de Bourges quand j'avais 15 ans. C'est là que les gens ont commencé à parler de mes concerts et que tout a commencé à se répercuter. J'ai eu un parcours à l'ancienne dans le sens où j'ai fait un paquet de concerts avant de signer.
Que représente pour toi la sortie de ce premier album ?
Je ne me suis jamais dit que j'allais composer un album. C'est pour cela qu'à mes yeux il est beau car il a été fait dans la nonchalance, avec envie et de manière totalement spontanée, pas dans la rapidité. Avec mes musiciens, on se faisait des séances de travail, on composait juste pour composer, rien de plus à la base. Quelque part, c'est l'album de ma vie, car cela fait des années que je le travaille. Il a été mûrement réfléchi, très construit. Chaque morceau a acquis une certaine finalité.
Ton père t'a-t-il conseillé sur les chansons de ton album ou as-tu toujours été autonome ?
Non, on n'a jamais marché sur les plate-bandes des autres, que ce soit avec Arthur ou avec mon père. J'ai fait écouter mes chansons à mon père mais il ne m'a jamais dit quoi faire. Il me conseillait comme un père, pas comme un artiste. C'est assez délicat. Il adore ma musique en tant qu'artiste mais il a d'abord le côté paternel qui est de protéger son enfant. Il a toujours fait en sorte que sa notoriété paraisse assez naturelle en fait...
Avec quels artistes as-tu grandi ? Avais-tu des idoles ?
J'ai été assez loin dans mes goûts ! Je suis même allée voir un concert des 2be3 (rires) ! Après, mes parents m'ont fait écouter les Beatles mais ils ne m'ont jamais empêché d'écouter de la mauvaise musique ! Je leur en remercie d'ailleurs car ils m'ont laissé faire mon éducation musicale seule. En réalité, je me suis mise à écouter sérieusement la musique très tard. Je me suis constituée ma discothèque à l'envers car j'ai commencé par écouter de la musique d'aujourd'hui pour reculer de plus en plus dans le temps.
Te vois-tu faire de la musique toute ta vie ?
Oui car c'est la musique est inépuisable. L'autre jour, j'ai réalisé que si je continuais à faire de la musique encore à trente ans, j'aurais déjà quinze ans de carrière derrière moi ! C'est incroyable. Mais ça ne me fait pas peur car la musique est un terrain tellement vaste, c'est sans fin. Il y a des milliers de chansons qui ont été écrites avec les notes La, mi, sol ou do. La panne d'inspiration ne peut pas exister ou sinon, c'est que les musiciens sont vraiment des feignants.
As-tu des goûts différents ou reste-tu cantonnée au rock ?
Le rock c'est fabuleux ! Mais tu peux trouver un côté rock à n'importe quoi, dans l'électro, le hip-hop...Le dernier groupe qui m'a marqué c'est Naïve New Beaters !
Izia vient d'entamer une tournée estivale qui se prolongera jusqu'en octobre avec un passage au Bataclan de Paris le 13 octobre. Toutes les dates sont disponibles sur le MySpace d'Izia.
Oui, c'est vrai que j'ai toujours baigné là dedans. Il y a toujours eu pleins d'instruments chez moi et j'entendais de la musique toute la journée. Mon père jouait à la guitare, des gens venaient l'accompagner... Toutes ces ambiances ont bercé ma vie. Tu peux les occulter mais moi, au contraire, ça m'a tout de suite passionné. Puis, après, j'ai pris des cours de piano, puis un peu de guitare. Mais ça m'a très vite ennuyé car je ne supportais pas qu'on m'apprenne des trucs.
Pour faire de la musique, tu as dû abandonner les études. Cela a t-il été difficile à vivre ?
Oh non ! J'ai arrêté l'école à 15 ans. Mon passage dans le milieu scolaire fut extrêmement rapide. J'avais terriblement peur d'aller en cours le matin, d'ouvrir mon cahier, d'écrire la date, etc. J'avais un réel traumatisme de l'école, je n'allais pas bien du tout, ce n'était pas une simple petite révolte de gamine. Je pleurais devant la grille et je repartais aussitôt.
Qu'as-tu fait entre tes 15 ans et aujourd'hui ?
J'ai un peu glandé (rires) et fait la fête. J'ai rencontré les gens de mon groupe et j'ai continué à faire de la musique. En fait, toute la construction de mon parcours s'est faite sur une suite d'événements heureux. C'est génial, car tout s'est enchaîné, du début où je me suis dit vers l'âge de 13 ans que je voulais faire des morceaux jusqu'à aujourd'hui. Quand mes copines ont commencé à me dire que je chantais super bien, j'ai fini par me dire que mon chant et mes parties de guitares n'étaient pas si mal. A partir de ce moment-là, je me suis vraiment laissée aller.
Avais-tu déjà en tête de faire un album ?
Non pas du tout, je n'avais rien prévu, mais je sentais qu'il y avait quelque chose en moi qui me forçait à ne pas pouvoir ni vouloir faire autre chose. Je ne saurais pas trop expliquer ce sentiment.
Certains t'ont davantage découvert sur scène que sur disque...
Mon parcours a été très différent des gens dans le sens où je n'ai pas fait de buzz sur Internet ou d'une manière ou d'une autre. Je n'avais pas d'album ni de clip, rien à présenter en fait. J'ai provoqué le buzz en live. J'ai fait une petite tournée après mon passage au Printemps de Bourges quand j'avais 15 ans. C'est là que les gens ont commencé à parler de mes concerts et que tout a commencé à se répercuter. J'ai eu un parcours à l'ancienne dans le sens où j'ai fait un paquet de concerts avant de signer.
Que représente pour toi la sortie de ce premier album ?
Je ne me suis jamais dit que j'allais composer un album. C'est pour cela qu'à mes yeux il est beau car il a été fait dans la nonchalance, avec envie et de manière totalement spontanée, pas dans la rapidité. Avec mes musiciens, on se faisait des séances de travail, on composait juste pour composer, rien de plus à la base. Quelque part, c'est l'album de ma vie, car cela fait des années que je le travaille. Il a été mûrement réfléchi, très construit. Chaque morceau a acquis une certaine finalité.
Ton père t'a-t-il conseillé sur les chansons de ton album ou as-tu toujours été autonome ?
Non, on n'a jamais marché sur les plate-bandes des autres, que ce soit avec Arthur ou avec mon père. J'ai fait écouter mes chansons à mon père mais il ne m'a jamais dit quoi faire. Il me conseillait comme un père, pas comme un artiste. C'est assez délicat. Il adore ma musique en tant qu'artiste mais il a d'abord le côté paternel qui est de protéger son enfant. Il a toujours fait en sorte que sa notoriété paraisse assez naturelle en fait...
Avec quels artistes as-tu grandi ? Avais-tu des idoles ?
J'ai été assez loin dans mes goûts ! Je suis même allée voir un concert des 2be3 (rires) ! Après, mes parents m'ont fait écouter les Beatles mais ils ne m'ont jamais empêché d'écouter de la mauvaise musique ! Je leur en remercie d'ailleurs car ils m'ont laissé faire mon éducation musicale seule. En réalité, je me suis mise à écouter sérieusement la musique très tard. Je me suis constituée ma discothèque à l'envers car j'ai commencé par écouter de la musique d'aujourd'hui pour reculer de plus en plus dans le temps.
Te vois-tu faire de la musique toute ta vie ?
Oui car c'est la musique est inépuisable. L'autre jour, j'ai réalisé que si je continuais à faire de la musique encore à trente ans, j'aurais déjà quinze ans de carrière derrière moi ! C'est incroyable. Mais ça ne me fait pas peur car la musique est un terrain tellement vaste, c'est sans fin. Il y a des milliers de chansons qui ont été écrites avec les notes La, mi, sol ou do. La panne d'inspiration ne peut pas exister ou sinon, c'est que les musiciens sont vraiment des feignants.
As-tu des goûts différents ou reste-tu cantonnée au rock ?
Le rock c'est fabuleux ! Mais tu peux trouver un côté rock à n'importe quoi, dans l'électro, le hip-hop...Le dernier groupe qui m'a marqué c'est Naïve New Beaters !
Izia vient d'entamer une tournée estivale qui se prolongera jusqu'en octobre avec un passage au Bataclan de Paris le 13 octobre. Toutes les dates sont disponibles sur le MySpace d'Izia.